Dans cet article, nous allons vous de l’évolution du taux de rémunération des livrets d’épargne à partir du 1er août 2023. Certains experts affirment que le taux du livret A pourrait atteindre 4 %, se basant sur le mode de calcul de cette rémunération. Et pourtant, le directeur général de la Caisse des dépôts, Éric Lombard, plaide pour la stabilité.

Le taux de rémunération des livrets d’épargne


En effet, le taux de rémunération des livrets d’épargne devrait évoluer à partir du 1er août 2023. Les détenteurs du Livret A se demandent alors si ce taux restera à 3 %. Dans ce sens, Éric Lombard, le directeur de la CDC a plaidé à nouveau, samedi 8 juillet, pour qu’il reste stable.

Il évoque la question de hiérarchie des rendements entre les divers produits d’épargne. Ainsi que le risque de déformation dans le cas où le taux du Livret A continuerait d’augmenter. Éric Lombard apporte quelques explications dans le cadre d’une interview accordée à l’AFP lors des Rencontres économiques d’Aix-en-Provence.
La CDC gère 60 % de la collecte du livret A qu’elle utilise pour prêter de l’argent au secteur du logement social. Ainsi, une hausse de 1% coûte 1,7 milliard au logement social à un moment où il faut construire.

Du changement à partir du 1er août 2023


En effet, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, doit annoncer aux alentours du 15 juillet le taux de rémunération des livrets d’épargne. Notamment, en tenant compte de la proposition de taux du gouverneur de la Banque de France. Ce taux qui devra s’appliquer à compter du 1er août.

Dans ce sens, le taux de rémunération du livret A pourrait se situer à 4 % selon la formule de calcul. Notamment, la moyenne entre le taux d’inflation des six derniers mois (hors tabac) et la moyenne semestrielle des taux interbancaires à court terme de la zone Euro (€STR).

Le point de vue du directeur général de la Caisse des dépôts


Cependant, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau pourrait minorer cette hausse. Il peut déroger à la stricte application de la formule s’il estime que « des circonstances exceptionnelles » le « justifient ».

Dans ce sens, il avait décidé de minorer ce taux du Livret A en janvier dernier. Soit, 3 %, au lieu de 3,3 % selon la formule de calcul. François Villeroy de Galhau estime qu’un taux trop élevé serait très défavorable au financement du logement social et de la politique de la ville. Ainsi, la rémunération du livret A pourrait être fixée autour de 3,5 % au lieu de 4 %, selon les estimations de Philippe Crevel.