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Le « swatting » : Tout savoir sur ces fausses alertes téléphoniques qui mobilise pour rien une équipe d’intervention policière

Appeler les forces de l’ordre afin qu’ils se déplacent pour un rien est ce qu’on appelle le swatting. D’ailleurs, ce pratique canular a pris de l’ampleur ces derniers temps. De plus, elle crée de la panique pour la population. Décryptage.

Qu’est-ce que le « swatting » ?


Il s’agit d’un terme en anglais qui signifie un canular téléphonique. Les principales cibles sont les services de police. Des inconnus font des appels pour mobiliser et piéger les forces de l’ordre. Cependant, les faits qu’ils annoncent n’existent même pas, c’est-à-dire fictif. Malheureusement, ce swatting a pris de l’ampleur dans l’hexagone.

Récemment, une famille qui a été victime s’est confiée sur les micros de BFMTV. Apparemment, elle a été réveillée après l’arrivée d’une quarantaine de policiers armés chez eux. Ces derniers ont été appelés sur les lieux à la suite d’un appel téléphonique d’un enfant. Il se plaignait que le père de famille a tiré une balle dans le ventre de sa femme.

Par ailleurs, arrivés sur place, les policiers ont réveillé une famille endormie. Au-delà d’un beau canular, ce swatting a traumatisé toute la famille. Par la suite, les membres de cette famille ne cessent de ressasser cette histoire.

Un cas passible d’une lourde amende


Ce canular téléphonique a fait de nombreuses victimes aux États-Unis avant de venir en France. D’ailleurs, le swatting peut se faire par appels téléphoniques, mail ou par réseaux sociaux. En tout cas, l’objectif est le même : faire intervenir les forces de l’ordre pour des raisons fictives.

Malheureusement, selon les récentes informations, de plus en plus de cas ont été recensés après l’assassinat de Dominique Bernard. Pour mémoire, il était professeur d’histoire dans un lycée d’Arras. Cependant, il a retrouvé la mort après avoir été poignardé. Par la suite, il y a eu plusieurs fausses alertes à la bombe. Ignorant qu’il s’agit de canular, les policiers ont évacué plusieurs établissements comme les musées ou les aéroports. Cependant, ce qu’il faut savoir est que ce swatting est puni par la loi. Les initiateurs peuvent écoper de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 euros d’amende.