Le collet marseillais : une technique de vol en pleine résurgence, selon les gendarmeries. Attention, les criminels exploitent également une nouvelle astuce pour accroître notre vulnérabilité.
Les banques tirent la sonnette d’alarme : une arnaque connue sous le nom de « collet marseillais » refait surface en France. En parallèle aux piratages électroniques, cette méthode traditionnelle continue d’être utilisée par les criminels.
L’arnaque du « collet marseillais », également appelée « card trapping ». Il consiste à insérer un objet dans la fente du distributeur de billets pour piéger votre carte bancaire.
Un petit morceau de plastique ou de papier est placé dans l’interstice. En rendant difficile sa détection lors de l’insertion de votre carte. Cette scène peut semer la panique, et c’est précisément l’effet recherché par les voleurs.
Imaginez, vous insérez votre carte, attendez avec anxiété que l’écran du distributeur s’actualise, mais rien ne se produit ! Vous paniquez en pensant que votre carte a été avalée par l’appareil… Mais en réalité, c’est seulement le début de vos ennuis.
Sous l’emprise de la panique, vous appuyez frénétiquement sur l’appareil. Ou également, scrutez les environs à la recherche d’un employé de banque.
Malheureusement, cette arnaque est particulièrement courante lors des heures de fermeture des guichets et dans des endroits isolés. C’est là qu’intervient un complice.
Il se propose de vous aider, vous demande de saisir à nouveau votre code. En prétendant avoir rencontré le même problème ou signalant un dysfonctionnement de l’appareil.
Pendant ce temps, il mémorise discrètement votre code en se tenant à proximité. Le tour est joué. Le voleur attend patiemment que vous vous découragiez. Puis, vous quittiez le distributeur, persuadé d’avoir vu votre carte être « avalée ».
Il récupère ensuite votre carte soigneusement conservée dans une fausse ouverture. Le voleur a désormais en sa possession votre carte bancaire, votre code et peut l’utiliser frauduleusement.
Sans opposition rapide sur votre carte, les montants dérobés peuvent atteindre aisément 2000 euros. Avec les nouveaux modes de paiement. Certains voleurs n’ont même pas besoin de votre code pour effectuer de petites dépenses à votre insu. Grâce au développement du sans-contact, de petites sommes peuvent être débitées successivement.