Réforme des retraites : Emmanuel Macron n’ait pas opté pour la vie de l’apaisement, Laurent Berger de la CFDT regrette l’absence d’apaisement ».

C’est ce que dénonce le secrétaire général de la CFDT dans une interview exclusive accordée au Parisien.

La rapidité avec laquelle le président a signé la loi a provoqué des réactions vives chez les opposants à la réforme des retraites.

Selon Laurent Berger, Emmanuel Macron a choisi de passer à la « séquence politique suivante » sans considération pour les conséquences de sa décision sur la vie des gens.

L’intersyndicale avait pourtant « solennellement » demandé au président de patienter avant la promulgation de la loi.

Découvrez les détails dans les lignes suivantes !

Emmanuel Macron n’ait pas opté pour la vie de l’apaisement :


Les syndicats et les opposants critiquent vivement la promulgation de la réforme des retraites par Emmanuel Macron.

Et cela validée en grande partie par le Conseil constitutionnel et publiée dans le Journal officiel dans la nuit du 14 au 15 avril.

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, dénonce « une décision honteuse » prise « dans le dos des travailleurs et des travailleuses ».

Le député de La France insoumise François Ruffin qualifie la promulgation de « hold-up démocratique ».

Pour le gouvernement, la page est tournée, comme l’a souligné le ministre du Travail, Olivier Dussopt, sur France Culture.

La réforme s’appliquera comme prévu au 1er septembre.

Elisabeth Borne, Première ministre, a également présenté l’adoption de la réforme comme une page tournée lors d’un discours au conseil national du parti Renaissance à Paris.

Emmanuel Macron s’exprimera lundi à 20 heures « dans une logique d’apaisement ».

Et cela pour faire le bilan des trois mois de crise liée à la réforme des retraites, a annoncé l’Elysée.

La Première ministre, Elisabeth Borne, prononcera un discours samedi après-midi au Conseil national du parti présidentiel, Renaissance, à Paris.

Des manifestations ont eu lieu à Rennes et à Bordeaux, où des heurts ont éclaté.

Le jeudi 20 avril, les syndicats représentatifs de la SNCF ont appelé à une « journée d’expression de la colère cheminote ».

En préparation aux manifestations annoncées par l’intersyndicale le 1er mai.

La CGT a également évoqué des actions à venir dans tous les autres secteurs jeudi et le 28 avril.