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L’assurance-vie au-delà de 70 ans : un trésor caché pour la transmission patrimoniale

L’assurance-vie au-delà de 70 ans demeure un mystère pour de nombreux épargnants. Bien que souvent perçue comme une stratégie de transmission fiscalement avantageuse, l’assurance-vie reste largement sous-estimée par ceux qui franchissent ce cap septuagénaire. Pourtant, ouvrir un nouveau contrat après 70 ans peut révéler une pléthore d’avantages insoupçonnés. Allons en savoir plus sur les facettes cachées de l’assurance-vie après 70 ans.

La pérennité de l’assurance-vie au-delà de 70 ans

Selon les statistiques de l’Insee pour l’année 2022, l’espérance de vie atteint 85,2 ans chez la femme et 79,8 ans chez l’homme. Ces chiffres traduisent une réalité frappante. Une décennie, voire quinze ans, s’ouvre après les 70 ans pour continuer à faire fructifier son patrimoine, que ce soit en vue de le léguer ou pour garantir une retraite confortable.

Un avantage fiscal méconnu

Très peu de gens réalisent que les primes versées après 70 ans présentent également un intérêt fiscal significatif. Les plus-values générées dans ce cadre bénéficient d’une exonération totale des droits de succession.

Avec l’allongement de l’espérance de vie, il devient courant de doubler, voire de tripler, le capital d’une assurance-vie en 10 à 15 ans. De plus, les primes versées après 70 ans sur un contrat ouvert après 1991 profitent d’un abattement global de 30 500 euros. Cela offre un avantage fiscal considérable (conformément à l’article 757 B du CGI).

Une optimisation de la transmission patrimoniale

Souscrire ou continuer à verser des primes dans un contrat d’assurance-vie après 70 ans présente de nombreux avantages pour la transmission patrimoniale. Elles viennent s’ajouter aux atouts des contrats ouverts avant cet âge.

Toutefois, il est crucial de ne pas confondre les primes versées avant et après 70 ans dans un même contrat. Il est de ce fait recommandé d’opter pour un nouveau contrat. En procédant ainsi, on conserve pleinement les avantages fiscaux de chaque contrat souscrit.

Un cas pratique

Voyons le cas concret pour un père de famille de 70 ans ayant déjà un contrat d’assurance-vie d’une valeur de 125 000 euros. Il a déclaré son fils unique comme bénéficiaire. Ayant atteint le seuil des 152 500 euros, il envisage de placer ces fonds dans des produits plus sécuritaires. Parallèlement, il souhaite également investir 100 000 euros en Unités de Compte pour la transmission. Doit-il ajouter ces fonds à son ancienne assurance-vie ou en ouvrir une nouvelle ?

Seul l’examen des implications fiscales de ces deux options clarifiera la décision.