La retraite des auto-entrepreneurs reste un sujet très sensible jusqu’à présent. Avec un statut particulier, les auto-entrepreneurs doivent comprendre les spécificités liées à la préparation de leur retraite. Cet article vise à fournir toutes les informations essentielles à prendre en considération pour une bonne planification et plus de sérénité.
La retraite des auto-entrepreneurs
Il est possible d’être auto-entrepreneur en tant que retraité. Mais, certaines conditions sont à remplir afin de cumuler les revenus d’activité et les pensions en toute tranquillité. Selon l’un des articles publiés le 12 juillet dernier, les critères à remplir pour ce faire sont les suivants :
– Avoir l’âge légal de la retraite et le nombre minimum de trimestres requis
– Atteindre l’âge légal pour recevoir une retraite à taux plein : à 67 ans
Celui ou celle qui se trouve dans l’une de ces situations entre dans le « cumul emploi-retraite libéralisé ». Néanmoins, il est indispensable de souligner un détail important. Pour bénéficier de la totalité du cumul, tout lien professionnel avec l’ancien employeur doit être rompu au moment de la cessation du contrat. Dans le cas contraire, il faudrait attendre près de six mois après la fin du contrat pour garder un lien.
Toutes les informations à prendre en considération
Une fois les conditions mentionnées précédemment remplies, il est possible de devenir à la fois auto-entrepreneur et retraité. Il n’y a aucun risque de mettre en péril les pensions. Cependant, selon vos anciennes professions et le plafond de revenus de votre nouvelle activité, il se peut que votre pension soit gelée ou réduite. C’est ce qu’on appelle le « cumul emploi-retraite plafonné ». Ci-après figure les quatre scenarios expliquant les impacts de cette situation sur les pensions.
a) Le transfert du secteur privé au domaine artisanal ou libéral n’a aucun impact sur les pensions de retraite.
b) Il en est de même pour le secteur public.
c) Entreprendre la même activité dans le domaine artisanal limite le plafond de revenu annuel à 20 568 euros.
d) Et pour la profession libérale, cela ne doit pas aller au-delà de 41 136 euros.
La régularisation des comptes auprès du fisc
Les auto-entrepreneurs, retraités ou non, doivent payer des cotisations sociales et des impôts. Ainsi, les retraités qui choisissent de devenir auto-entrepreneurs ont le devoir de s’acquitter de ces cotisations sociales.
Selon les informations, si vous bénéficiez déjà d’une retraite à taux plein, exercer une activité en tant qu’auto-entrepreneur ne vous permet pas de valider de nouveaux trimestres de cotisation pour augmenter vos droits à la retraite. En revanche, pour les auto-entrepreneurs retraités qui perçoivent une retraite à taux partiel, il est possible d’acquérir de nouveaux droits de retraite en s’adressant aux organismes.