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La réforme du RSA qui impose un travail obligatoire pour les bénéficiaires suscite une vive controverse

Le RSA sera conditionné par un travail obligatoire de 15 à 20 heures par semaine dès 2024, une mesure qui suscite la controverse en France. On mettra progressivement en place ce nouveau dispositif dans toute la France. Depuis longtemps, il était question de conditionner le RSA et cette réforme ne fait que relancer le débat sur l’efficacité et la pertinence de cette aide sociale.

Un travail obligatoire pour les bénéficiaire de la réforme du RSA :


Avant la mise en place du RSA, les personnes sans activité professionnelle étaient financées par ceux qui en avaient. Cette mesure jugée injuste par certains candidats politiques, tels que Valérie Pécresse, Nicolas Sarkozy et Laurent Wauquiez.

En 2008, le RSA instauré pour remplacer le RMI. Les bénéficiaires du RSA sans emploi accompagnés par divers organismes. Cela pour les aider à retrouver rapidement un travail. Une fois qu’ils retrouvaient un emploi, ils cessaient de recevoir le RSA.

Cependant, l’accompagnement des près de 2 millions de bénéficiaires du RSA reste une responsabilité complexe. Car cela nécessite un ensemble de droits et de devoirs, ainsi que la signature d’un contrat d’engagement réciproque. Les bénéficiaires doivent également effectuer des démarches par eux-mêmes pour maintenir leurs droits.

L’insertion professionnelle des allocations du RSA renforcée :


Il y aura au préalable une étape qui consiste à faire un diagnostic et une orientation unifiée. Les acteurs de l’insertion suivront chaque personne par l’intermédiaire d’un logiciel commun. Ils mettent en application des périodes d’immersion en entreprises, comme avec le Contrat d’engagement jeune.

Le Contrat d’Engagement Réciproque (CER) ne rencontre pas un grand succès auprès des bénéficiaires du RSA, seulement la moitié d’entre eux l’ont signé. La Cour des Comptes recommande des améliorations pour le rendre plus efficace. Depuis 7 ans, seuls 34 % des bénéficiaires du RSA ont retrouvé un emploi et pour beaucoup, leur travail est précaire.

Une dizaine de départements français seront les premiers à expérimenter la réforme pour renforcer l’insertion professionnelle des bénéficiaires du RSA. Toutefois, des sanctions seraient appliquées si le contrat n’est pas respecté. Sauf pour les personnes gravement malades, celles qui ont des problèmes psychiques, celles qui viennent d’accoucher ou qui ne peuvent pas faire garder leurs enfants. La flexibilité sera de mise, mais l’objectif est de faire en sorte que chaque bénéficiaire du RSA puisse rapidement retrouver un emploi stable.