Les mesures prévues par Bruno Le Maire vise à palier l’inflation qui persiste à des niveaux préoccupants malgré un ralentissement en été. En effet, les données récentes indiquent un taux d’inflation de 4,8 % en août, en légère progression par rapport à juillet. Dans ce sens, le ministre de l’Économie a annoncé une initiative visant à stabiliser ou réduire les prix de 5 000 produits.

Les mesures prévues par Bruno Le Maire


Le ministre de l’Économie se retrouve sur le 13 Heures de France 2 pour évoquer la question de l’inflation. Apparemment, les acteurs de l’industrie et de l’agroalimentaire se réunissent jeudi matin pour casser définitivement la hausse des prix. Ainsi, des négociations commerciales devraient se tenir dès septembre. Notamment, afin de déterminer les prix de l’ensemble des produits en rayon selon les mesures prévues par Bruno Le Maire.

Dans ce sens, ces discussions devaient initialement se tenir entre les mois de décembre et de mars prochains. Cependant, face à l’urgence de la hausse des prix, elles se retrouvent ramenées à ce mois de septembre. Dans le but de permettre aux consommateurs de constater « des baisses de tarifs dès le mois de janvier 2024.

Apparemment, le ministre de l’Économie promet que les prix de 5 000 références ne devraient plus connaître d’augmentations à l’avenir. Notamment, à cause des contrôles réguliers effectués par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. Nous devrions connaitre la liste de ces 5 000 produits dans les semaines à venir.

La réaction du gouvernement face à l’inflation


En effet, les mesures prévues par Bruno Le Maire visent à stabiliser ou réduire les prix de ces 5 000 produits. Les distributeurs devront répercuter les baisses des prix appliquées par les industriels sur leurs propres prix de vente.

Dans ce sens, le gouvernement veut vérifier qu’ils ne profitent pas du contexte économique actuel pour augmenter leurs bénéfices. Par le biais de la DGCCRF qui va s’assurer que les distributeurs se conforment aux directives.

Par ailleurs, le ministre de l’Économie a accusé certains acteurs étrangers de l’agroalimentaire de ne pas jouer le jeu de la baisse des prix. Notamment, le cas de Nestlé, Unilever ou Pepsico. D’un autre côté, le producteur de pâtes Barilla aurait « joué le jeu » depuis ces derniers mois. Actuellement, l’inflation alimentaire s’établit à 11,1 % au mois d’août, selon l’Insee.