Corinne Diacre, réclame un dédommagement record de 6 millions d’euros à la Fédération française de football. Découvrez pourquoi cette ancienne sélectionneuse de l’Équipe de France féminine a réagi comme cela suite à son éviction controversée.
Plusieurs cadres des Bleues, dont Wendie Renard, Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto. Ils ont mené une fronde qui a conduit à l’éviction de Corinne Diacre. Et cela de son poste de sélectionneuse de l’équipe de France féminine.
Cette action s’est déroulée peu de temps avant la Coupe du monde en Australie et en Nouvelle-Zélande prévue entre le 20 juillet et le 20 août. Hervé Renard a été nommé pour la remplacer.
Corinne Diacre n’a pas reçu de lettre de licenciement et souhaite obtenir un dédommagement financier. Ce dernier qui coûte près de six millions d’euros de la part de la Fédération française de football.
Très irritée par la situation, elle a demandé cette somme. Une somme correspond à son salaire jusqu’à la fin de son contrat en août 2024. Mais également avec une indemnité pour le préjudice subi.
On a déterminé le montant de ces indemnités en comparant les salaires de Corinne Diacre et de Didier Deschamps. Car il y a un écart de rémunération de 1 à 8 entre la sélectionneuse et le sélectionneur.
Corinne Diacre gagne environ 350 000 euros par an, ce qui est beaucoup moins que le salaire annuel de Didier Deschamps. L’avocat de Corinne Diacre a exprimé son indignation face à la situation actuelle, qu’il a qualifiée de vexatoire et humiliante pour sa cliente.
En réponse à cette situation, la Fédération française de football a proposé de verser une année supplémentaire d’indemnités. Et également de régler les salaires dus jusqu’en août 2024 afin de trouver un terrain d’entente avec Corinne Diacre.
Cependant, à ce jour, aucune solution n’a été proposée à l’ancienne entraîneur de Clermont et elle n’a pas été autorisée à chercher un nouveau poste.
Il convient de noter que cette disparité salariale entre les hommes et les femmes est un problème persistant dans le monde du sport. Comme dans d’autres secteurs également. De nombreux défenseurs de l’égalité salariale estiment qu’il est temps que les institutions sportives prennent des mesures pour réduire cet écart. Et rémunèrent les femmes de manière équitable par rapport à leurs homologues masculins.