Alerte pour les allocataires, la CAF a été victime de piratage. Cet acte malveillant a porté préjudice à 600 0000 comptes. Face à cette mauvaise nouvelle, l’organisme d’aides sociales est sorti de son silence pour établir la vérité. Par ailleurs, son action n’a pas enchanté les allocataires.
Dans une publication sur les réseaux sociaux, la CAF a surpris les allocataires. En effet, le lundi 12 février, elle a annoncé qu’un groupe de hacker à lancer un piratage de grandeur nature. Apparemment, le compte de 600 0000 allocataires ont été piratés.
Les malfaiteurs ont joint à leur revendication sur Twitter et Telegram des captures d’écran des données qu’ils ont réussi à pirater. Il s’agit d’ailleurs d’une sorte de preuve afin qu’ils soient pris au sérieux. Quoi qu’il en soit, à noter que ces informations au niveau de la CAF sont extrêmement sensibles. Toutes les informations concernant les assurés y figurent. Par exemple, le nom et adresse des assurés, le montant de leurs aides et les dates de versement des allocations qu’ils ont droit.
Dans l’immédiat, après avoir constaté les faits, l’organisme a pris la décision de fermer son site. Par la suite, elle s’est entretenue avec les journalistes pour expliquer la situation. La CAF a confié que les données bancaires des allocataires n’ont pas été piratés. Ensuite, quelque temps après, le site a été de nouveau fonctionnel.
Face à cette situation, une question subsiste. Nombreux se demandent d’où viennent les 4 comptes que les hackers ont partagés sur les réseaux sociaux. Apparemment, ils ne sont pas en réalité victimes de piratage. « L’accès à ces 4 comptes s’est fait sans forcer le système du site, par renseignement de mots de passe probablement obtenus par ailleurs par les auteurs. Cela confirme que le site Caf.fr n’a pas connu de faille de sécurité » a souligné les responsables.
Tout porte à croire donc qu’il s’agit d’un leurre, car aucun compte d’allocataires n’a pas été piraté comme les hackers laissent croire. Pour terminer, la CAF a conclu qu’il s’agit tout simplement d’une rumeur infondée. En revanche, l’organisme d’aides a déposé une plainte auprès de la CNIL.