Ce vendredi, l’historien Ivan Jablonka sort un livre expliquant pourquoi Jean-Jacques Goldman reste célèbre malgré les tendances changeantes. L’essai analyse la popularité du chanteur, connu pour « Je marche seul ».

Le parcours de Jean-Jacques Goldman : Des critiques aux éloges


Jean-Jacques Goldman est maintenant aimé par tous, selon l’auteur. Mais ça n’a pas toujours été le cas. Dans les années 1980, la presse intellectuelle de gauche ne l’aimait pas. Il avait beaucoup de fans à ses concerts, mais pour certains, il était vu comme politiquement mou, un défenseur du capitalisme culturel et un artiste médiocre.

Michel Sardou, de la même génération, était aussi critiqué par cette élite. Récemment, il y a eu une controverse à cause des commentaires de Juliette Armanet sur « Les Lacs du Connemara ». Sardou est plus polémique, mais il a adopté une attitude similaire à Goldman : il laisse les paroles parler.

La chanson engagée et l’évasion des médias


Jean-Jacques Goldman est connu pour son engagement politique à gauche, hérité de sa famille. Son père ayant résisté et son demi-frère étant d’extrême gauche, selon Ivan Jablonka. L’auteur explique que la chanson de Goldman a une dimension politique, qualifiant cela de « Goldmanisme », inspiré de valeurs humanistes et de sensibilité à la différence.

À 71 ans, Jean-Jacques Goldman rejette la célébrité internet qui a mis fin à ce « goldmanisme ». L’auteur considère que les réseaux sociaux et la quête de popularité vont à l’encontre de Goldman. Même s’il n’a pas pu accéder aux archives du chanteur, l’auteur souligne l’importance de comprendre son refus du système médiatique actuel.

Le mystère du succès durable de Jean-Jacques Goldman démystifié


Un livre de l’historien Ivan Jablonka dévoile pourquoi Jean-Jacques Goldman est devenu une icône imperturbable. L’auteur explore comment le chanteur a gagné une renommée soudaine et l’a maintenue en dépit des tendances changeantes. Même si la presse intellectuelle l’a décrié dans les années 1980, Goldman est devenu populaire.

Selon l’historien, sa musique est politique, caractérisée par le « Goldmanisme », un courant proche des valeurs de George Orwell et Michel Rocard, prônant l’empathie, le respect des différences et la fraternité. À 71 ans, Jean-Jacques Goldman a contribué à la fin de ce courant en rejetant la célébrité internet, comme le souligne l’auteur.