Récemment, les huîtres du bassin d’Arcachon sont interdites à la vente sur tous les marchés. Pour cause, un nombre assez élevé de plaintes d’intoxications. Suite à cela, les consommateurs sont appelés à rapporter les huîtres dans les points de vente. Mais quel est l’élément infectieux qui a déclenché ces intoxications et quelles sont les précautions à prendre en compte ? Nous allons alors faire le point sur cette interdiction.
À seulement quelques jours de la fête de la fin d’année, à Gironde, on a enregistré plusieurs cas de toxi-infections alimentaires collectives. Suite à cela, la préfecture du département décide d’arrêter la vente des huîtres du bassin d’Arcachon de façon temporaire.
L’interdiction est temporaire en raison qu’il n’y a aucun signe de cas grave parmi les consommateurs malades jusqu’à présent. C’est ce que la préfecture a précisé dans un communiqué.
Les symptômes déclarés par les malades ayant mangé les huîtres contaminées ressemblent à de la gastro-entérite aigüe. Il s’agit de la diarrhée et/ou des vomissements avec des nausées, des douleurs abdominales accompagnées ou non de fièvre.
La préfecture affirme que des enquêtes de traçabilité sont déjà en cours. Mais en parallèle, les responsables reçoivent plusieurs signalements indiquant que ce sont les huîtres du bassin d’Arcachon qui sont en cause.
Selon les autorités, elles confirme la présence de « norovirus » dans les coquillages. C’est un agent infectieux responsable de gastro-entérites aiguës chez l’homme. Cela pour toutes classes d’âge confondues.
Suite aux divers problèmes d’intoxications, la préfecture a décidé d’interdire de façon temporaire les activités de pêche, de récolte et de commercialisation de tous les coquillages du bassin d’Arcachon. Le communiqué préfectoral précise l’interdiction à la vente de tous les coquillages provenant de ces zones. De ce fait, les autorités appellent tous les consommateurs de ces coquillages contaminés à rapporter ces derniers au point de vente.
Elles interdisent également la pêche de loisir de coquillages dans ces zones. Cette nouvelle déplait considérablement les ostréiculteurs, néanmoins, cette décision sera levée une fois que la qualité sanitaire des coquillages redevient totalement satisfaisante.