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Héritage et survie financière : l’assurance-vie joue-t-elle un rôle crucial ?

Quand il s’agit de planifier l’avenir financier de vos proches, la question héritage et survie financière prend une importance cruciale. Et parmi les nombreux outils financiers à disposition, les contrats d’assurance-vie se révèlent souvent être des acteurs clés dans cette équation complexe. Découvrez comment ces contrats peuvent jouer un rôle déterminant dans l’héritage et la sécurité financière de vos êtres chers.

Héritage et survie financière

Lorsque la disparition d’un conjoint survient, on doit faire face à la perte et aussi à une diminution des ressources financières. Heureusement, pour soutenir la personne endeuillée, la pension de réversion entre en jeu, notamment lorsque le défunt était à la retraite. Cependant, l’octroi de cette pension ne se fait pas automatiquement. Il est nécessaire de faire une demande en respectant des critères, notamment liés aux ressources.

Selon Stéphane Absolu, directeur associé chez Pyxis Conseil, la pension de réversion dans le régime général varie en fonction des conditions de ressources. Cela implique la nécessité de faire une déclaration des revenus ainsi que du patrimoine lors de la demande. Pour les contrats d’assurance-vie, la règle est claire : il faut considérer « un revenu fictif annuel équivalent à 3% de la valeur vénale des placements ou des biens immobiliers ». Par exemple, pour un contrat d’une valeur de 100 000 euros, cela correspondrait à 3 000 euros de revenus supplémentaires à prendre en compte.

Les conditions d’acquisition de la pension de réversion

Afin de bénéficier pleinement de la pension de réversion, certaines conditions sont à remplir. Détenir un contrat d’assurance en fait partie. On y trouve toutes les déclarations des biens avant que les acomptes ne débutent.

En conséquence, les contrats alimentés avec des fonds communs n’entrent pas en jeu et n’ont pas besoin d’être déclarés pour la pension de réversion. De même, les contrats qui ont déjà été encaissés ne doivent pas être pris en compte, précise Stéphane Absolu. Il ajoute en conclusion que si le défunt ou la défunte se remet en couple, il ou elle devra déclarer les contrats d’assurance-vie de son nouveau conjoint. On se base toujours sur le principe des 3% de la valeur vénale. Si l’on souhaite éviter une augmentation des montants pris en compte, il ne faut pas nécessairement se remettre en couple immédiatement.