Une hausse de la pension de retraite Agirc-Arrco aura lieu à la suite d’une réunion des organisations syndicales et patronales. Cette mesure prendra effet le 1ᵉʳ novembre 2023. Cependant, ce n’est pas le seul point à discuter. L’avenir du malus serait également remis sur la table. Tout comme la pression que le gouvernement met sur le régime complémentaire du secteur privé.

Hausse de la pension de retraite Agirc-Arrco

Mercredi 4 octobre, les organisations syndicales et patronales du régime complémentaire se réunissent. Ce regroupement permet de  définir le contenu d’un accord national interprofessionnel. Ainsi, ces mesures vont prendre effet le 1ᵉʳ novembre 2023. Parmi les sujets à discuter, il y a la revalorisation de la pension de retraite Agirc-Arrco.

D’ailleurs, les syndicats souhaitent une hausse qui serait sur le même niveau de l’inflation soit de 4,8 %. Par ailleurs, le patronat n’est pas du même avis. Ces derniers opteront pour une revalorisation plus faible. Une chose est sûre, l’augmentation sera entre 4,9 et 5,2 %.

Cependant, ce ne serait pas la seule revalorisation discutée à introduire dans l’ANI. De nouvelles règles seront également prévues afin de déterminer les hausses pour les prochaines années.

La suppression du malus et le hold-up de l’Etat

À la suite des demandes des syndicats, les organisations patronales ont accepté la suppression du malus de l’Agirc-Arrco. Ainsi, la fin de cette décote concerne tout de suite les nouveaux retraités. Dans ce sens, la date de l’application de la fin de ce dispositif sera annoncée ultérieurement.

Ce n’est pas tout. À part la hausse de la pension de retraite Agirc-Arrco et la fin de malus, un autre sujet majeur est également en cours de discussion. Il y a quelques jours, le ministre du Travail Olivier Dussopt a fait une annonce qui a outré les retraités de ce régime complémentaire. En effet, ce dernier a confié l’intention du gouvernement à ponctionner un à trois milliards d’euros sur les réserves de l’Agirc-Arrco.

Ce projet vise surtout à compléter la revalorisation des petites retraites du régime de base. Par ailleurs, les organisations syndicales et patronales se sont opposées à ce prélèvement de l’État.