Le ministre Gabriel Attal parle du harcèlement scolaire sur le plateau de M6 avant la mesure d’un plan interministériel. Dans ce sens, ce plan interministériel attendu pour la fin du mois de septembre.
Invité sur le plateau de M6, Gabriel Attal parle du harcèlement scolaire en effectuant plusieurs annonces pour la lutte contre ce fléau. Dans ce sens, il confie « Il faut une forme d’électrochoc collectif ».
En effet, le ministre de l’Education nationale a martelé qu’il était insupportable de se dire que des centaines de milliers d’enfants en sont victimes chaque année. Il reconnait également sa responsabilité à avoir une réaction plus rapide et des sanctions beaucoup plus claires.
Apparemment, il vaut mieux une sanction légère plus tôt qu’une sanction grave qui arrive trop tard. Toutefois, il ne croit pas qu’il y ait de mauvaise volonté de la part d’hommes et de femmes qui travaillent dans l’éducation.
Ainsi, le ministre envisage la formation future des conseillers principaux d’établissements par rapport à ce fléau. Mais également, les chefs d’établissements ainsi que les personnels de cantine.
En effet, Gabriel Attal parle du harcèlement scolaire et affirme qu’une grande enquête doit également être lancée. Notamment, avec un questionnaire d’auto-évaluation soumis aux collégiens et aux lycéens pour détecter les signaux faibles de harcèlement.
Par ailleurs, le ministre de l’Education nationale prévoit également une visite dans les pays nordiques. Notamment, des temps pédagogiques y sont dédiés à ces questions. Par le biais de cours d’empathie en Finlande et au Danemark, afin d’apprendre le respect de l’autre.
En effet, le ministre souhaite poursuivre son travail dans le cadre de la lute contre le harcèlement scolaire. Notamment, d’ici à la présentation d’un plan interministériel attendu pour la fin du mois.
Dans ce sens, le suicide d’un adolescent de 15 ans dans son logement à Poissy (Yvelines) a remis ce sujet au centre de l’attention. Apparemment, ce jeune était victime de brimades et d’injures répétées de la part de plusieurs élèves en fin d’année dernière. Le ministre de l’Education nationale aurait rencontré les parents du défunt. Cette affaire fait l’objet de deux enquêtes, une judiciaire et une administrative.