C’est une affaire de fraude au RSA que le tribunal de Lorient a traité récemment. Sur les bancs des accusés se trouve un couple qui a fait de fausses déclarations à la CAF. Ils vivent au cinquième étage d’un HLM et disposent dans plusieurs comptes bancaires un demi-million. Voici leur histoire.
Fraude aux aides sociales : un phénomène croissant
Chaque mois, la CAF offre une aide importante appelée RSA ou Revenu de Solidarité Active. Elle permet aux bénéficiaires éligibles d’avoir un revenu minimal pour subvenir à leur besoin. Cependant, elle s’adresse à ceux qui ne disposent pas de ressources ou touchent des revenus modestes.
Mais depuis quelques années, les autorités recensent de plus en plus de fraude au RSA. En effet, des personnes malhonnêtes font de fausses déclarations pour percevoir cette aide financière. Concrètement, ils ont menti sur leur situation professionnelle, leurs revenus ou encore la composition de leur famille. Ce sont d’ailleurs des informations importantes pour déterminer le montant de ce soutien financier.
Par conséquent, cette fraude au RSA crée d’énorme préjudice et pénalise les bénéficiaires qui ont répondu à tous les critères d’éligibilité qui en ont vraiment besoin. Ce qui conduit à l’organisme de renforcer la lutte contre les fraudes. Donc, elle a mis en place plus de contrôles et de dispositifs pour y arriver.
Fraude au RSA : un couple se fait prendre
Après des contrôles fiscaux, un couple se fait prendre pour fraude au RSA. Ils n’ont pas été honnêtes sur la déclaration de leurs revenus auprès de l’administration. En fait, l’homme de 36 ans et sa femme de 25 ans n’ont déclaré que 7 700 euros alors qu’ils disposent de plus de 500 000 euros sur 11 comptes en banque.
Dans ce sens, leur mensonge leur a permis de toucher le RSA et a bénéficié d’un logement social à loyer modéré.
Après une longue enquête, les deux prévenus ont été condamnés à des peines de prison avec sursis. Mais, le couple n’a pas également échappé à de lourdes sanctions. En outre, les fraudeurs sont contraints de rembourser la somme qu’ils ont perçue indument.