Les cybercriminels ont pour cibles les organismes publics. Cette fois, France Travail (ex-Pôle emploi) a été piraté. Cette cyberattaque a touché les données personnelles de 43 millions de personnes. Les concernées se demandent sur l’avenir des allocations de chômage. Ils craignent que cette aide puisse être bloquée.
La liste de piratage s’allonge. Les cybercriminels continuent de s’attaquer aux organismes publics. Malheureusement, aucune institution n’est à l’abri. Après la CAF, la France Travail devient la cible d’un acte de piratage.
Cette fois, les pirates ont encore marqué un gros coup. Cela risque vraiment de faire paniquer les membres. En s’introduisant dans le système informatique de l’ex-Pôle emploi, ils ont accédé aux coordonnées personnelles de 43 millions d’inscrits. Ces derniers s’interrogent sur l’avenir de leur allocation de chômage. Ils s’interrogent s’il va y avoir ou non un blocage de cette aide après cet acte de piratage.
Tous les inscrits aux emplois sur France Travail retiennent leur souffle après que cette institution a été piratée. En effet, ils ont peur de ne plus recevoir cette aide, surtout en ce temps de crise. Il ne faut pas ignorer qu’il s’agit d’un coup de pouce essentiel pour eux, surtout que le coût de la vie ne cesse de monter.
Pour calmer la situation et les inquiétudes, l’organisme a apporté quelques précisions. Le mercredi 13 mars dernier, elle a sorti un communiqué à propos de ces récents événements. France Travail a confirmé ce piratage dont il a été victime. Dans ce sens, les cybercriminels ont accédé aux identités complètes, aux coordonnées, aux adresses ainsi qu’aux numéros de Sécurité sociale des inscrits.
En revanche, les pirates n’ont pas eu accès aux informations bancaires. Bonne nouvelle donc pour les allocataires. Mais cela n’atténue pas pour autant les inquiétudes de ces derniers.
En ce qui concerne la question que tout le monde se pose, France Travail a été piraté, mais cette attaque n’a aucun effet pour annuler ou repousser la date de versement des aides. Dans ce sens, la date de versement sera maintenue.
Par ailleurs, l’organisme appelle à la vigilance de chacun dans les mois à venir. Les allocataires doivent éviter de cliquer sur un lien reçu par e-mail ou SMS. Elle tient à souligner que pour prendre contact avec les inscrits, elle utilise un mode opératoire tout à fait différent.