En ce temps de crise, les frais bancaires et les agios inquiètent tout le monde. Parfois, il est impossible de s’en acquitter en raison de la baisse du pouvoir d’achat et d’autres soucis financiers. Il se peut même qu’à seulement 100 euros de découverts, on se retrouve fiché banque de France comme l’a déploré un Français. Sa situation a donc alerté l’UFC-Que choisir a mené une enquête à ce sujet.

Frais bancaires et agios : un calcul un peu compliqué


Depuis plus de 2 ans, la France fait face à une crise économique importante. L’inflation a même eu un impact considérable sur le quotidien des Français. Ainsi, la situation n’est pas également meilleure concernant les comptes bancaires, les frais, ainsi que les agios. D’autant plus que de plus en plus de Français sont concernés.

Comprendre les agios peut parfois être un véritable casse-tête pour certains. Surtout lorsque les plus gros découverts sont souvent moins chers que les petits. On sait que pour 400 euros de découvert, le montant des agios est de 1,30 euro. Par ailleurs, pour une somme inférieure, les banques ont mis en place des frais qui leur correspondent. Pour mieux comprendre cette situation, prenons un exemple avec un euro de découvert. Chez CIC, l’agio est de 5 euros dès le premier jour. Par ailleurs, il est de 7 euros chez BNP et la Banque Populaire Occitane va facturer jusqu’à 16 euros.

L’UFC-Que choisir a mené l’enquête


On comprend d’ailleurs pourquoi les banques prennent tant d’agios dans ce cas-là. En effet, ils représentent leurs premières sources de revenus. Par ailleurs, les institutions se montrent très discrètes concernant cette pratique.

Questionnée sur le sujet, la Fédération bancaire française a souligné que toutes les banques n’ont pas recours à cette technique. Toutefois, les responsables ont ajouté que le tarif qu’elles instaurent dépend entièrement de chaque établissement.

D’un côté, l’association de consommateurs, l’UFC-Que choisir ont peur que toutes les banques aillent suivre cette tendance dans un futur proche. Selon Antoine Autier, responsable des études de l’association, « Si on laisse les choses se faire, dans un an ce seront les trois quarts des banques et dans deux ans toutes les banques ».

À noter qu’en cas de découvert, le montant maximal que la banque peut facturer est de 80 euros par mois. Par ailleurs, il sera de 20 euros pour certains clients ayant une situation financière difficile.