Après la réunion des syndicats et du patronat, la fin du malus de la retraite complémentaire de l’Agirc-Arrco a été votée. Par ailleurs, l’application de cette décision sera faite de manière progressive. Il existe donc plusieurs dates pour chaque retraité concerné.
Pour mémoire, le malus a été instauré en 2019. Son but principal est d’inciter les salariés à prolonger leur temps de travail. C’est-à-dire de ne pas prendre leur retraite lorsqu’ils n’ont pas encore atteint le taux plein. Dans ce sens, si un retraité décide de partir à la retraite à l’avance, il aura droit à une réduction de 10 % de leur pension de retraite pendant 3 ans.
En revanche, si les salariés décident de poursuivre ses activités de 2 ans de plus, ils ont droit à un bonus de 10 %. Par ailleurs, pour 4 ans de travail supplémentaire, le bonus est de 20 %. Enfin, de 30 % si le prolongement de travail est de 5 ans.
Après plusieurs mois de débat, la fin du malus a été enfin votée. D’ailleurs, cette mesure pour réduire la pension des retraités issus du privé sera abolie. C’est en tout cas l’issue de l’accord entre les gestionnaires des caisses de retraite qui a eu lieu le 5 et 6 octobre dernier.
Par ailleurs, la date de l’application de cet accord ne sera pas le même pour tout le monde. En effet, certains retraités vont devoir attendre encore quelque temps avant d’en profiter de la fin du malus.
La fin du malus de la retraite complémentaire de l’Agirc-Arrco se fera à partir du 1ᵉʳ décembre 2023. Cela concerne les nouveaux retraités. Par contre, la suppression se fera le 1ᵉʳ avril 2024 pour ceux qui sont confrontés à cette sanction financière.
Il est évidemment que l’abolition de ce dispositif permet d’augmenter la pension de retraite des concernés. En effet, si un retraité gagne 1 400 euros par mois, cette décision le permet d’obtenir 42 euros de plus. Par ailleurs, un pensionnaire qui touchent chaque mois 2 800 euros, dont 1 400 euros de pension complémentaire, la hausse sera de 140 euros mensuels.