Dans cet article, nous allons vous parler de l’évolution des prix de l’immobilier en se penchant sur le mètre carré résidentiel. Il s’agit d’un indicateur que les observateurs aiment suivre dans l’immobilier. Nous allons vous montrer comment vraiment savoir s’ils sont trop élevés.

Evolution des prix de l’immobilier


Le temps où la connaissance d’un logement était bien imparfaite en ce qui concerne sa superficie n’est pourtant pas si loin. Cependant, la loi du 18 décembre 1996 rend obligatoire l’indication dans les annonces de la surface. Notamment, pour que chaque bien soit effectivement affecté de l’information du nombre de ses mètres carrés.

Dans ce sens, cette mesure se retrouve actuellement dans l’inconscient collectif. Et pourtant, elle est imposée aux logements en copropriété, appartements ou maisons dites « en copropriété horizontale ».
Par ailleurs, les maisons individuelles restent toujours associées à une superficie lors de leur construction. Les acquéreurs successifs bénéficieront de la même transparence pour le bâti comme pour le terrain.

Les observatoires de prix au mètre carré


En effet, nous pouvons constater l’évolution des prix de l’immobilier en observant le prix du mètre carré résidentiel. Apparemment, les logements sont de loin les plus chers du pays sur l’Ile-de-France.

Ailleurs, on ne s’accommodait pas mal de vendre un module, en indiquant le nombre de pièces dans la désignation de la typologie. Notamment, de la studette au T5 ou au T7, ou encore au F5 ou F7 pour les appellations les plus anciennes.
D’un autre côté, Gilles Carrez n’avait pas prévu qu’il allait avec sa loi déclencher un autre phénomène. Les observatoires de prix au mètre carré se sont multipliés dès le début des années 2000.

Jusqu’à 6 années de revenus pour devenir propriétaire dans une grande ville


En effet, face à l’évolution des prix de l’immobilier, il faut jusqu’à 6 années de revenus pour devenir propriétaire dans une grande ville. Il s’agit d’un indicateur d’expert qui consiste à ramener le prix des logements dans un pays à un nombre d’années de revenus nets d’un ménage.

Dans ce sens, la France reste un mauvais élève de la classe européenne, et même mondiale. Avant la hausse des taux, il fallait compter 4,6 années, et jusqu’à près de 6 dans les grandes villes. Notamment, Paris culminait déjà autour de 7 années.