Dans cet article, nous allons vous parler des principaux changements attendus suite à l’entrée en vigueur de la réforme des retraites. Notamment, le report progressif de l’âge légal de départ à 64 ans, relèvement des petites pensions, fin de divers régimes spéciaux. En effet, malgré les interminables débats à ce propos, la réforme des retraites entre officiellement en vigueur le 1er septembre.
En effet, le report progressif de l’âge légal de départ à 64 ans fait partie des principaux changements attendus. Cette mesure qui se retrouve au cœur de la polémique va s’appliquer progressivement à compter du 1er septembre 2023. Notamment, à raison de 3 mois par année de naissance pour atteindre 64 ans à l’horizon 2030.
Dans ce sens, la durée d’assurance requise pour percevoir une pension à taux plein passe à 172 trimestres. Soit, 43 ans pour ceux qui sont nés après 1964. Par ailleurs, l’âge d’annulation de la décote est maintenu à 67 ans.
En effet, le minimum de pension subit une revalorisation à hauteur de 100 € brut par mois. Cette mesure concerne les salariés, artisans commerçants et agriculteurs qui ont travaillé toute leur vie au SMIC. Ils doivent disposer d’une carrière complète à temps plein pour en bénéficier.
Dans ce sens, le gouvernement rapporte que 200 000 nouveaux retraités en bénéficieront chaque année. Le calcul de ce minimum de pension tient désormais compte du Smic, il ne varie plus en fonction de l’inflation.
Apparemment, ces décrets traduisent la prise en compte d’une partie des trimestres acquis au titre de l’AVPF et des aidants AVA. Près de 1,7 million de retraités actuels vont bénéficier d’une revalorisation de leur pension dont 700 000 dès l’automne 2023.
Par ailleurs, les principaux changements attendus suite à l’entrée en vigueur de la réforme des retraites concernent également les carrières longues. Mais également, la suppression de 4 régimes spéciaux, les nouvelles règles de la retraite progressive.
D’un autre côté, elle apporte de nouveaux droits pour ceux qui cumulent emploi et retraite ainsi qu’une surcote pour les parents. Puis, un rachat de trimestres facilité et une hausse des seuils de récupération sur succession concernant l’ASPA. Et finalement, la prise en compte des périodes d’aidant familial et de la situation d’orphelin.