La déconjugalisation de l’AAH a pris effet le 1ᵉʳ octobre 2023 après plusieurs mois d’attente. Cette réforme vise à changer la vie des personnes en situation de handicap. Désormais, grâce à la réforme de l’allocation aux adultes handicapés, les revenus du conjoint ne sont plus en compte pour le calcul de l’aide.

Entrée en vigueur de la déconjugalisation de l’AAH


Ça y est, on y est. La réforme de l’AAH est devenue réalité le 1ᵉʳ octobre dernier après l’avoir informé depuis quelques mois. D’ailleurs, il s’agit d’une grande victoire pour les associations comme l’APF France Handicap. Pour mémoire, depuis des années, ils ont revendiqué cette déconjugalisation pour ne pas pénaliser la personne vivant avec un handicap.

Donc, depuis le début de ce mois, les revenus du conjoint n’entrent plus dans le calcul de cette aide.

Les avantages de cette réforme de l’Allocation aux Adultes handicapés


Le principal objectif de cette déconjugalisation de l’AAH est d’offrir plus de liberté aux bénéficiaires. En effet, avant, certaines personnes ont vu leur droit réduire ou suspendu si leur conjoint dispose de revenus. Dans ce sens, la situation leur contraint de dépendre de l’autre.

La situation de certains allocataires est même décevante. Certains se retrouvent de plus en plus démunis. Tandis que d’autres sont maltraités puisque leur conjoint gagne plus. Dans d’autres cas, il y a des couples qui vivent clandestinement.

Par conséquent, on peut conclure que cette individualisation a une répercussion positive sur la vie des personnes en situation de handicap. Ils peuvent désormais vivre une vie sentimentale épanouie sans contrainte.

Une victoire après plusieurs années de requête


Depuis 2005, les personnes en situation handicap sont considérés comme des citoyens à part entière. Dans ce sens, cela fait depuis plusieurs années que les associations ont demandé cette déconjugalisation de l’AAH. Ainsi, les associations ont souligné comme tout le monde ces personnes ont des droits. Ils concernent l’accessibilité, l’éducation, le monde de travail et surtout une vie sentimentale.

À noter également que cette réforme de l’AAH nécessite une enveloppe de 450 millions d’euros pour l’État français. En effet, cette allocation est actuellement de 971 euros par bénéficiaire. Par ailleurs, il reste encore au-dessous de seuils de pauvreté de 1 102 euros. Donc, les associations souhaitent que cette prime soit égale ou supérieure à ce montant.