Un test salivaire offrirait une alternative pour la détection de l’endométriose à part les examens cliniques. La start-up et biotech française Ziwiga reçu une validation comme outil fiable de diagnostic de cette maladie gynécologique.
Endométriose : une avancée significative pour la recherche
De nombreuses femmes attendaient depuis longtemps cette avancée majeure. En France, environ 10 % des femmes, soit 2,4 millions de personnes, souffrent d’endométriose. Il s’agit d’une maladie gynécologique. Elle se caractérise par la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Elle peut provoquer des douleurs pelviennes intenses et des problèmes de fertilité.
Le diagnostic de l’endométriose est souvent tardif et complexe. Toutefois, la société biotechnologique française Ziwig, a récemment développé un test salivaire. Il s’appelle l’Endotest. En janvier 2022, le « Journal of Clinical Medicine » a publié leur première trouvaille sur le sujet.
D’ailleurs, la start-up lyonnaise a remporté le prix Galien la même année.
Cependant, le véritable tournant est survenu le 9 juin dernier. Une étude publiée dans la revue scientifique du NEJM Evidence – « New England Journal of Medicine » a validé l’Endotest. il serait l’outil de diagnostic pour la maladie. Ziwig affirme que l’Endotest présente une sensibilité et une spécificité supérieures à 95 %. Par conséquent, il devient le seul outil de diagnostic non invasif dont l’efficacité est incontestable. De surcroît, il est une alternative à la chirurgie.
Un test salivaire déjà adopté dans plusieurs pays
Plusieurs pays ont déjà eu recours à l’Endotest pour détecter l’endométriose. Notamment le Royaume-Uni, l’Italie, l’Allemagne, la Suède, la Norvège, le Danemark et l’Islande. De même pour la Lituanie, la Lettonie, l’Estonie, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et la Suisse.
Son utilisation s’étendra prochainement en Hongrie, en Belgique, au Luxembourg, au Koweït, au Qatar et en Israël. Pour la France, la start-up assure travaillé en étroite collaboration avec les autorités sanitaires. Dans ce sens, le test serait disponible avant la fin de l’année 2023.
Selon le Dr Samir Hamamah, « le diagnostic précoce de l’endométriose permet d’identifier cette cause d’infertilité et d’adapter rapidement la prise en charge ». L’Endotest est le premier test salivaire de diagnostic de cette maladie. Puis, il fournit un diagnostic « fiable et robuste » en seulement sept jours. Il peut être réalisé dans n’importe quelle région du pays. Jusqu’à présent, il existait deux méthodes de dépistage de l’endométriose. À savoir l’échographie abdomino-pelvienne et l’IRM pelvienne. Mais cette dernière était souvent effectuée en moyenne huit ans après l’apparition des premiers symptômes.