Quelques aides sociales de la CAF seront supprimées à la suite d’un amendement voté au sénat. Les principaux concernés sont les sans-papiers ou les immigrés. Parmi les aides qui seront supprimées, il y a l’aide médicale d’État ou AME. En effet, elle sera remplacée par l’aide médicale d’urgence ou AMU. La situation devient tendue pour les immigrés.
Des aides sociales de la CAF supprimées
La situation au sein du Sénat a attiré l’attention du public. En effet, la réunion des sénateurs ont conclu de durcir les conditions d’accueil des immigrés. En effet, le sort des sans-papiers qui vivent en France a été le sujet majeur de leur concertation.
À l’issue de cette réunion, plusieurs amendements ont été votés. Ils concernent par exemple la suppression de l’aide médicale d’État (AME). Par ailleurs, elle sera remplacée par l’aide médicale d’urgence (AMU). Cela ne s’est pas arrêté là. Les acteurs de cette réunion ont également voté pour un durcissement des regroupements familiaux.
Les conditions d’accueil des immigrés durcissent
Les sénateurs ont durci les règles pour l’accueil des étrangers sur le sol français. Ils ont changé les règles pour obtenir la nationalité des enfants majeurs nés en France issus de parents étrangers. À noter que ces amendements répondent aux attentes de la majorité de droite au Sénat. En effet, elle a approuvé un changement dans la loi sur l’immigration.
Ce changement va dans le sens de la politique anti-immigration de la droite. Dans ce sens, ces amendements ont stipulé la suppression des nombreuses aides financières pour les étrangers en France depuis moins de 5 ans. Les coups de pouce concernés sont les allocations familiales et les APL.
Même si la plupart des sénateurs soutiennent ces changements, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a quelques réserves sur les aides aux personnes handicapées. Il a émis des doutes à leur sujet.
La décision finale revient à l’Assemblée nationale
De son côté, la gauche a fortement critiqué ces modifications. La sénatrice socialiste du Val-de-Marne s’inquiète du fait que ces changements retardent le versement des allocations familiales, qui sont destinées aux enfants. Laurence Rossignol souligne que ces aides concernent des personnes en règle, qui travaillent et paient des cotisations à l’Urssaf.
À noter que si le Sénat les a approuvés, ces changements doivent également être votés à l’Assemblée nationale. Cela entraînera probablement des débats animés. Par conséquent, ces modifications ne seront mises en place que si l’Assemblée nationale les approuve. Une affaire à suivre de près.