Outre la rupture conventionnelle, il est possible d’allier démission et droit au chômage. En effet, il existe un autre dispositif encore méconnu que tout le monde devrait y avoir droit. Nous allons faire un point à ce sujet dans les prochaines lignes.
Les défis d’une démission
Pour changer de vie et changer de métier, il existe un risque que tout le monde ne souhaite pas prendre. En effet, cette décision n’aboutit qu’à deux options. La première, il est essentiel de se faire embaucher avant que la démission soit effective. Ou encore, le salarié a le choix de négocier une rupture conventionnelle. Ces deux astuces ont pour objectif de garder les allocations chômage.
Par ailleurs, les employeurs ne sont pas très emballés de la seconde option. Ce serait en raison de l’indemnité de départ obligatoire dans ce genre de rupture. De surcroît, le choix d’octroyer ce privilège pourrait également un signe de faiblesse. D’autres salariés pourraient suivre le même pas. Au final, sans ces deux options, le choix de nombreux salariés est de rester par peur de manque de revenus une fois sans emploi.
Démission et droit au chômage : tout savoir sur ce nouveau dispositif
Cependant, tout le monde ignore sûrement qu’il existe un dispositif encore méconnu. En effet, il est surtout essentiel pour les salariés qui souhaitent changer de vie, mais qui ont peur pour leur allocation chômage.
À noter toutefois que seuls les salariés du secteur privé en CDI peuvent y avoir droit. D’autant plus qu’il existe quelques conditions à respecter. Ils doivent bien évidemment prouver qu’ils ont travaillé pendant 5 ans minimum. Par ailleurs, cela peut être chez un ou plusieurs employeurs. Pour cela, ils doivent cumuler environ 1 300 jours d’activité. Ensuite, ils doivent détenir un projet professionnel.
Néanmoins, avant que la démission soit effective, le salarié va devoir se présenter devant un conseiller en évaluation professionnelle. Ce rendez-vous aura pour objectif de présenter le nouveau projet du démissionnaire et de confectionner son dossier. Une commission va ensuite examiner chaque demande. Le verdict sera rendu dans deux mois après la déposition du dossier.
La suite en fonction de la réponse de la commission
Après deux mois d’attente, si le dossier est validé, le salarié peut démissionner. Cependant, il doit suivre à la lettre la procédure comme informer l’employeur et respecter la procédure. Ensuite, il devrait s’inscrire à Pôle emploi au cours des 6 mois qui suivent sa démission et toucher les allocations de chômage à la suite de sa reconversion professionnelle.
Pour connaître les autres conditions d’éligibilité, il est plus judicieux de visiter le site demission-reconversion.gouv.fr. À noter toutefois que les agents publics, titulaires ou non, ainsi que les salariés de droit privé travaillant pour le public n’ont pas droit à cette mesure.