En principe, la démission et le droit au chômage ne riment pas ensemble. C’est-à-dire pas d’indemnisation si le salarié rompt son contrat de travail. Toutefois, des exceptions sont acceptées par la réglementation. Certaines démissions poursuivent le droit d’être indemnisé par Pôle emploi. Décryptage.
Pour certaines personnes, la nouvelle année est synonyme de nouvelle vie. Ainsi, elles souhaitent apporter quelques changements. Il y en a qui cherche à améliorer leur rémunération ou leurs conditions de travail. Si la décision est une initiative de l’employé, il n’aura plus droit à l’allocation chômage.
Beaucoup ignorent surement qu’il est possible de rompre un contrat de travail et continuer à percevoir les droits au chômage. Bien évidemment, sans se lancer dans un autre projet. En effet, une démission peut continuer le droit de toucher les indemnités de Pôle emploi. Cela malgré l’absence d’une signature de rupture conventionnelle. C’est donc ce qu’on appelle les démissions légitimes.
La démission qui donne droit au chômage concerne la situation conjugale du salarié. En effet, le salarié peut toucher le chômage s’il souhaite déménager pour s’installer avec son partenaire de pacs ou de mariage. Toutefois, la démission doit se présenter dans les 2 mois du mariage avant ou après.
Par ailleurs, Pôle emploi ne dispose pas de textes fixes concernant quelques points par rapport à cette démission. Cela peut être par exemple l’absence de distances minimales du lieu de travail du démissionnaire et du nouveau lieu de résidence du couple.
Par ailleurs, l’organisme a précisé que déménager dans la même rue ou du même quartier n’est pas concerné. Dans ce sens, avant de trancher,
Pôle emploi étudie cas par cas les demandes tout en tenant compte de la durée des trajets. Donc, la démission et droit au chômage ne vont pas ensemble que si le démissionnaire est isolé par rapport à son emploi. Pour finir, dans ce cas-là, Pôle emploi demande de présenter quels justificatifs. À savoir, le livret de famille, un extrait ou copie de l’acte de mariage et un justificatif de domicile de l’ancien et du nouveau lieu de résidence.