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Dans quels cas est-il possible de bénéficier d’une exonération de charges sociales pour les retraites ?

Saviez-vous qu’il existe des cas où vous pouvez bénéficier d’une exonération totale de prélèvements sociaux ?

Découvrez tout ce que vous devez savoir dans cet article pour optimiser votre pension de retraite.

Et également d’augmenter votre pouvoir d’achat !

Avoir une réduction de 10,1 %:


Les salaires privés sont soumis à des prélèvements sociaux allant de 22 à 25 %.

Les pensions de retraite, quant à elles, subissent une ponction maximale de 10,1 %, soit 9,1 % pour les retraites de base.

Et complémentaires et 1 % pour la seule retraite complémentaire.

Cette réduction de 10,1 % se compose de plusieurs éléments.

Tout d’abord, 8,3 % de contribution sociale généralisée (CSG).

Puis, 0,5 % de contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS).

0,3 % de contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie (Casa).

Enfin, 1 % d’assurance maladie sur la retraite complémentaire Agirc-Arrco.

Trois situations pour bénéficier d’une exonération :


Il existe trois situations dans lesquelles vous pouvez être exonéré de tous les prélèvements sociaux.

Tout d’abord, si votre revenu fiscal de référence ne dépasse pas un certain plafond.

Qui varie en fonction du nombre de parts de votre foyer fiscal.

Pour l’année 2023, ce plafond est de 11 816 euros pour une part, 17 816 euros pour deux parts et 24 018 euros pour trois parts.

Puis, si vous êtes titulaire de l’ASPA, de l’allocation veuvage ou de l’ASI.

Enfin, si fiscalement vous avez élu domicile hors de France.

Si vous remplissez l’une de ces conditions, vous pouvez être exonéré de la contribution sociale généralisée.

Ou de la contribution pour le remboursement de la dette sociale, de la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie et de la cotisation maladie sur la retraite complémentaire.

Si votre revenu fiscal de référence augmente, vous risquez de vous soumettre à la contribution sociale généralisée.

Cela peut arriver si vous avez exercé un travail complémentaire ou si vous avez perdu certains avantages fiscaux.

Comme par exemple : la réduction d’impôt pour emploi à domicile ou pension alimentaire, entre autres.

Le taux de CSG est réduit à 3,8 % jusqu’à un certain seuil, puis il augmente progressivement pour atteindre un taux normal de 8,3 %.

Si vous êtes exempt de CSG ou si vous bénéficiez du taux réduit de 3,8 %, vous pouvez atténuer le passage à un taux supérieur.

Cela grâce à une mesure qui s’applique pendant deux années consécutives.

Cependant, cette mesure ne s’applique que si votre revenu fiscal de référence excède le plafond vous ouvrant droit à l’exonération.

Elle concerne la contribution additionnelle de solidarité pour l’autonomie et la cotisation maladie dont vous êtes exonéré.