Daniel Delahaye prend sa retraite après 33 ans à la tête d’Isigny Sainte-Mère. Le « Vuitton du lait » a décidé de partir le 1ᵉʳ septembre après une mission réussie à 74 ans. Grâce à lui, la société normande exporte ses produits laitiers dans le monde entier.
Des produits laitiers, Daniel Delahaye connaît sur les bouts du doigt. On peut dire d’ailleurs que c’est sa spécialité. Cela semble normal puisqu’il est à la tête d’une entreprise florissante depuis plus d’une trentaine d’années. En effet, il est le directeur général d’Isigny Sainte-Mère… enfin, était. Une mission qu’il a réussie avec succès.
En effet, la société laitière exporte ses produits finis dans plusieurs pays dans le monde, soit plus de 150 pays. Parmi les produits qui font sa notoriété, on peut citer les 350 formules de poudre de lait, des beurres, des crèmes et des fromages. Parmi les fidèles clients de l’entreprise normande, on peut citer New York qui raffole de la mimolette ou du brie. De plus, son fameux camembert est très apprécié à Tokyo, tout comme son beurre AOP qui est servi dans des hôtels de Dubaï. Cependant, la Chine ne fait pas exception. Ce pays commande le tiers de sa production de poudre de lait infantile.
Daniel Delahaye a affirmé fièrement que 2,5 millions de bébés dans le monde consomment le lait venant de vaches d’Isigny Sainte-Mère. Depuis 2014, l’entreprise s’est agrandie avec la venue de 600 salariés de plus. Mais avec la politique du directeur, le chiffre d’affaires de la société a atteint les 600 millions d’euros en dix ans.
On peut dire que Daniel Delahaye a réussi sa mission. Ainsi, il est parti sereinement après 49 ans de bons et loyaux services au sein de la société, dont 33 ans en tant que directeur général.
En effet, le « Vuitton laitière » a pris sa retraite le 1ᵉʳ septembre dernier. Il laisse les règnes et les 1 300 salariés entre les mains de son bras droit Gérald Andriot. Apparemment, il peut partir l’esprit tranquille. En effet, il a déjà donné toutes les stratégies pour garder la coopérative sur la bonne voie avec son successeur.
Ce dernier a d’ailleurs beaucoup appris auprès du natif de Brix dans le Manche lors de trois tours du monde en avion. D’ailleurs, ces 120 000 kilomètres depuis le début de l’année permettent de rassurer les clients sur l’avenir. Celui qui a fait son entrée dans l’entreprise il y a 49 ans peut partir à la retraite tranquille. Il a bien formé sa relève. On lui souhaite bon vent.