Ça y est, les français vont entrer en grande pompe dans l’univers de l’Intelligence artificielle en France. Le président Emmanuel Macron a notamment dévoilé un plan ambitieux à ce sujet. Au lieu d’avoir peur de l’IA, la France doit selon lui regarder cette avancée technologique comme un avantage.
Pendant le Vivatech 2023, le président a annoncé vouloir porter un aide majeur aux acteurs de l’IA en France. Selon lui, il faut mettre en place un dispositif « IA-cluster ». Pour cela, il prévoit un budget de 200 millions d’euros afin de booster les initiatives des acteurs dans l’univers de l’Intelligence artificielle en France. On peut donc percevoir en ce plan, un engagement du gouvernement comme appui aux pionniers de l’IA locale.
Étant un plan ambitieux, son objectif est de hisser la France en tête de liste pour devenir leader de l’Europe. Afin d’atteindre cet objectif, le président prévoit de renforcer et de développer les plateformes de formation déjà existants en France. Cela afin d’augmenter le nombre d’experts en la matière en France jusqu’à 2030.
Dit en quelques mots, le dispositif « IA-cluster » doit résulter dans le fait que cinq à dix universités de France devient leader mondial en matière d’IA. Un jury international sera en charge de les sélectionner. Ainsi, ces universités en question seront soutenues financièrement afin de renforcer les recherches à réaliser en matière d’IA. Bien évidemment, cela inclus également de garder la France en tête dans le domaine.
Afin d’atteindre la place de leader mondial, le président considère qu’il est essentiel d’apporter un grand coup de pouce au domaine. Le plus grand objectif est avant tout de trouver les ressources humaines nécessaires pour mener cette mission à bien. Ainsi, les 500 millions d’euros permettront d’attirer les talents, les étudiants et les chercheurs du monde entier au programme. Cela afin d’accélérer la vulgarisation de l’utilisation de l’Intelligence artificielle en France.
En adéquation à la recherche des profils potentiels pour mener la dance, plusieurs institutions, mais également des ministères seront mobilisés pour la réalisation du projet. Les ministères en question sont les ministères de la souveraineté industrielle et numérique, des finances, chargés de l’économie, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Ces derniers travailleront en proche collaboration avec le Secrétariat général au niveau de l’investissement, mais également avec l’Agence nationale pour le côté recherche.