Le système du chômage reste encore instable actuellement. Dans ce sens, il est important de connaître le nombre d’heures minimum requises pour le prétendre. On vous fait le point.

Historique de la revalorisation de l’allocation chômage


L’été dernier, l’allocation chômage a rehaussé de 2,9 %. Et le 1ᵉʳ avril 2023, l’aide financière est revalorisée de 1,9 % suite aux décisions des partenaires sociaux. En effet, pour apporter leur soutien face à l’inflation, les partenaires sociaux ont décidé d’augmenter la valeur de l’allocation chômage. Toutefois, les demandeurs d’emploi estiment que les conditions pour bénéficier cette aide semble complexe. D’ailleurs, cela concerne le temps de travail minimum pour pouvoir toucher l’ARE.

Les partenaires sociaux souhaitent modifier les conditions d’obtention de l’assurance chômage pour l’année prochaine. Des négociations se sont donc réalisées au siège du Medef, le mardi 12 septembre 2023. En effet, le gouvernement a établi des conditions particulières pour l’obtention de l’assurance chômage.

Les revendications des organisations patronales et syndicales


Par conséquent, les organisations patronales et syndicales souhaitent mettre un terme à l’exécution de cette règle. Ainsi, elles auront donc jusqu’au 15 novembre pour apporter une solution adaptée. Toutefois, en cas de non-aboutissement des négociations, le droit de fixer les règlements revient au gouvernement, comme auparavant.

Effectivement, les partenaires sociaux n’ont pas réussi à trouver un accord avec le gouvernement en 2019. Donc, l’exécutif a établi un décret, mis en vigueur jusqu’en fin décembre 2022. Par ailleurs, il fut ensuite prolongé jusqu’en fin décembre 2023. Une modification de la durée de cotisation a également été établie pour l’acquisition de l’allocation de retour à l’emploi.

Le nombre minimum d’heures pour le toucher


L’individu bénéficie d’une aide sociale jusqu’à ce qu’il trouve du travail. Par contre, il devra effectuer des heures minimums de travail pour beneficier de l’allocation de chômage.

Précédemment, l’acquéreur devait effectuer sur les 28 derniers mois, au minimum quatre mois de travail pour pouvoir bénéficier de l’allocation. Mais dès le 1ᵉʳ novembre 2019, cette durée a été augmentée de deux mois. C’est-à-dire, il devra réaliser six mois de travail minimum sur les 24 derniers mois. Soit 910 heures de travail ou 130 jours travaillés. Tandis que, pour les travailleurs de plus de 53 ans à la fin de leur contrat la durée d’annotation se prolonge sur les 36 derniers mois.

Le demandeur devrait également perdre son travail de façon spontanée pour pouvoir bénéficier de l’assurance. En autre, le plaideur devrait, être un résidant de la France, avoir la capacité de travailler physiquement. Et ne va pas prendre sa retraite anticipée ou à taux plein. Le demandeur devra également fournir des pièces justificatives qui démontrent qu’il poursuit une formation ou être à la recherche d’emploi. Enfin, il faut s’inscrire à Pôle emploi au plus tard 12 mois après son arrêt de contrat travail pour avoir droit à ce chômage.