Le versement du chèque énergie débute le mardi 2 avril. Pour le toucher, il va falloir respecter les critères d’éligibilité à cette aide énergétique. D’ailleurs, pour cette année, il y a quelques changements à prendre en compte.
Depuis 2018, l’État vient en aide aux foyers français avec le chèque énergie. Le versement se fait chaque année entre avril et mai. Il faut savoir que cette date varie en fonction de chaque département. À compter du 2 avril, plus de 5,6 millions de foyers vont y avoir droit au chèque énergie en 2024. Selon les informations du gouvernement, la campagne de versement se terminera le mercredi 15 mai.
Ce coup de pouce s’adresse surtout aux foyers à faibles revenus. Son montant dépend du nombre de personnes qui constituent la famille ainsi que de leur déclaration fiscale. En clair, la somme versée dépend du revenu fiscal de référence par unité de consommation. Il y a des renouvellements des critères d’octroi. Le seuil est cette année de 11 000 euros. Ainsi, une personne seule doit correspondre à ce RFR pour percevoir le chèque énergie. Pour un couple avec deux enfants, il est de 23 100 euros.
Le chèque énergie est essentielle pour ceux qui font face à des difficultés financières. Il sert à payer les factures d’énergie comme le gaz et l’électricité. De plus, les ayants droit peuvent l’utiliser pour acheter de combustibles. Cela peut être du gaz de pétrole liquéfié, du fioul ou du bois. Par ailleurs, plusieurs travaux de rénovation énergétique sont également éligibles. Cela peut être des travaux pour réduire la consommation d’énergie. Par exemple, des travaux d’isolation.
En outre, les résidents en logement-foyer conventionné APL peuvent l’utiliser pour payer les charges de chauffage. Quant aux résidents en EHPAD, EHPA et résidence autonomie, ils s’en servent pour déduire le montant de leur redevance en frais d’énergie.
Comme susmentionné, le montant du chèque énergie varie en fonction du revenu fiscal et de la composition du foyer. D’ailleurs, ces informations viennent de la taxe d’habitation. Ainsi, la suppression de cette dernière a bouleversé le calcul. Dans ce sens, plusieurs bénéficiaires risquent de perdre leur droit. En effet, près d’un million de personnes ne vont plus correspondre aux critères d’attribution. C’est le cas des étudiants ou de ceux qui ont perçu des revenus à la baisse.
Pour réparer cette confusion, le gouvernement va lancer un portail de réclamation en ligne en mai. De surcroit, les ayants droit de 2023, mais n’y ont plus droit en 2024 continueront à la recevoir. L’État a assuré qu’il n’y aura aucune demande de remboursement.