Selon une récente enquête de la Banque de France, les techniques de fraude par manipulation ont augmenté cette année. Les arnaqueurs adoptent des plans bien ficelés pour tromper la vigilance des plus crédules. Voyons ensemble des détails des stratégies des escrocs.
À la suite d’une enquête, la banque de France n’a pas du tout de bonnes nouvelles à communiquer. Cette entité a surtout lancé une alerte. Pour mémoire, la fraude par manipulation sur les paiements a atteint 0,99 % en 2022. Parmi tous les actes d’escroquerie, l’institution a enregistré près de 7,2 millions d’opérations véreux en 2022. Cela fait un énorme préjudice de 1,2 milliard d’euros.
Cependant, la situation a évolué depuis. Cette année, les escrocs ont mis en place de pièges très élaborés. Ce qui a conduit la hausse du taux de fraude sur les paiements à 27 % en une année.
Pour procéder à cette escroquerie, les arnaqueurs usurpent souvent l’identité d’un conseiller client d’une banque. Il lui demande ensuite de fournir les identifications bancaires de la cible. Cette méthode permet alors de contourner la sécurité fournie par les systèmes informatiques comme la double authentification.
Le fraudeur obtient par la suite les informations personnelles de sa cible et principalement l’identité bancaire de ce dernier. Ainsi, l’escroc peut agir en toute tranquillité et faire des transactions sans que sa victime le sache.
Alors, pour lutter contre cet acte de frauduleuse, la meilleure solution se trouve entre les mains des opérateurs téléphoniques. En effet, ces derniers pourront opérer en authentifiant l’origine d’un appel. Ils pourront directement bloquer l’appel si celui-ci provient d’une personne malveillante.
Rappelons qu’en 2020, il y a eu la naissance de la loi Naegelen. Normalement, elle a été mise en place pour protéger le démarchage téléphonique. Elle permet également de diminuer la possibilité d’effectuer des actes de malversations. Par ailleurs, la Banque de France regrette sa lenteur dans la mise en application de ce système. Selon les responsables, le problème est causé par une complexité technique élevée.
Ainsi, l’institution décide de mettre en place une mesure de protection des numéros vulnérables pour le secteur des paiements dans quelque temps. Ce mécanisme nécessite la collaboration entre les opérateurs et les banques. Mais pour le moment, la Banque de France souhaite en premier lieu adopter l’attitude prudente pour se préserver des fraudeurs.
Alexandre Stervinou a insisté durant sa prise parole, que personne n’a le droit de demander le numéro de compte bancaire d’un client de la banque par téléphone.