D’après l’enquête mensuelle de conjoncture de la Banque de France, la croissance économique déjà en cours depuis janvier semble se confirmer.
La Banque de France annonce dans son enquête mensuelle de conjoncture concernant la reprise économique. Elle est déjà en cours depuis janvier, semble se confirmer. Ce qui constitue une agréable surprise. Les craintes d’une récession suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie ont été dissipées.
Après une légère mais positive croissance de 0,2 % au cours des trois premiers mois de l’année, le rythme de croissance devrait se maintenir au deuxième trimestre. En avril, tous les grands secteurs de l’économie, tels que l’industrie, les services et le bâtiment, ont enregistré une progression de leur activité.
Une donnée importante à souligner est que, malgré une inflation élevée en France, la croissance économique est accompagnée d’un relâchement des prix dans l’industrie pour la première fois depuis 2020. Cela s’explique par la baisse des coûts des matières premières, ce qui logiquement se traduit par une diminution du prix des produits finis.
Selon Pierre-Olivier Gourinchas, chef économiste du Fonds monétaire international, cette baisse des prix marque le début d’une détente de l’inflation. Comme il l’a déclaré lors de son intervention sur franceinfo le 10 mai : « On commence à voir le début du bout du tunnel »
Dans un contexte social et international tendu, l’économie française a affiché des signes encourageants au premier trimestre. En effet, elle a continué à générer des emplois avec la création de 42 000 postes dans les entreprises privées.
Selon l’Insee, il s’agit du neuvième trimestre consécutif de croissance de l’emploi en France. Bien qu’il soit trop tôt pour crier victoire, la résistance de la croissance économique, la création continue d’emplois dans le secteur privé. Et l’attractivité de la France pour les investisseurs étrangers sont des points positifs dans cette situation complexe.
Pour la quatrième année consécutive, la France est restée le pays le plus attractif d’Europe. Comme le révèle le dernier baromètre du cabinet EY qui indique une augmentation de 3 % des projets d’investissement sur un an.