Les bénéficiaires de l’Allocation aux adultes handicapés retiennent leur souffle en raison de cette récente décision. Certains bénéficiaires vont recevoir le montant de l’aide à la baisse. La principale en cause est la fiscalisation de la PPV. Zoom sur cette nouvelle mesure qui a un impact négatif sur la vie de certaines personnes handicapées.
Une aide essentielle pour les personnes en situation de handicap
Afin de contrer l’inflation, le gouvernement a instauré un dispositif pour soutenir le pouvoir d’achat des Français. Il s’agit d’une aide financière installée en 2019 appelée Prime Macron. Cependant, elle a changé de nom en 2022 pour devenir prime de partage de valeur.
Par ailleurs, tous les Français ne sont pas éligibles à cette aide financière. Dans ce sens, les travailleurs d’Esat n’y avaient pas droit. Face à ce désavantage, l’Andicat a décidé d’accaparer l’affaire et de se battre pour que les choses changent.
Ainsi, les efforts ont porté leurs fruits. Désormais, les bénéficiaires de l’AAH peuvent en bénéficier. Ainsi, les travailleurs d’Esat ont touché l’intégralité de cette aide l’année dernière. D’ailleurs, la prime n’est pas encore considérée comme essentielle pour le calcul de cette aide.
Baisse de l’Allocation aux adultes handicapés pour les travailleurs d’Esat
Cependant, une nouvelle décision a fait que le montant de cette Allocation aux adultes handicapés soit revu à la baisse. En effet, le calcul de l’AAH prend en compte dorénavant la prime de partage de valeur. En se basant de la précision dans le Bulletin officiel de la Sécurité sociale, « la nouvelle PPV est incluse dans le revenu fiscal de référence et prise en compte dans les bases ressources pour le calcul des prestations sociales ».
Face à cette règle, l’Association nationale des directeurs et cadres d’Esat a décidé de la contester. « Surprise et indignée de ces dispositions qui vont à l’encontre des réflexions en cours qui visent à valoriser le travail (…). Cette prime qui était jusqu’ici fortement mobilisée comme levier par les Esat ne le sera plus », a-t-elle indiqué.
Dans ce sens, en vue de cette circonstance, elle a alerté le ministère délégué en charge des personnes handicapées. Apparemment, il va y avoir un retour sr cette affaire fin janvier 2024. Axelle Pruvot, directrice exécutive d’Andicat, souhaite qu’il aille y avoir des évolutions concernant cette affaire.