Les organisations syndicales et patronales ont enfin trouvé un accord concernant l’assurance chômage. Malgré s’il n’a pas mis tous les acteurs d’accord, de nombreux changements vont s’opérer l’année prochaine pour les bénéficiaires. Voici les détails.
Après quelques jours de concertations, les organisations syndicales et patronales ont enfin trouvé un accord le vendredi 10 novembre dernier. Cependant, la décision n’a pas été unanime puisque les organisations ne sont pas du même avis.
Bref, l’objectif a été de respecter la date butoir que le gouvernement a instaurée pour trouver une entente. C’est-à-dire avant le 15 novembre. Ainsi, pour l’année prochaine, il y aura de nombreux changements à prévoir. Tout d’abord, il y a la durée de cotisation et d’indemnisation moins longue. Le nouvel accord permet à ceux qui ont perdu leur emploi et qui ont travaillé six moins minimum pendant les 24 derniers mois de toucher à des indemnités de chômage. Puis, la durée de cotisation sera de 5 mois.
Ensuite, l’assurance chômage va bénéficier d’un nouveau mode de calcul. Donc, fini le nombre de mois entre 28 et 31. Désormais, il sera fixé à 30 jours tous les mois. Par ailleurs, cette décision a un inconvénient puisque les bénéficiaires vont perdre 5 à 6 jours d’indemnité par an.
Cependant, tout l’accord n’a pas mis d’accord les syndicats. En effet, la CFE-CGC souhaite en finir définitivement de la dégressivité. De leur côté, le patronat a présenté des mesures qui ont pour objectif de faire des économies. Ainsi, le nouvel accord inclut une baisse des cotisations de 0,05 % sur l’assurance chômage. Après concertation de tous les acteurs à cette réunion, le patronat a obtenu gain de cause avec une diminution à 4 %.
De plus, les contrats courts tels que les CDD de remplacement et les contrats saisonniers ne seront plus pris en compte dans le système de bonus-malus. Les entreprises qui vont recourir à des CDD seront pénalisées. Selon le nouvel accord sur l’assurance chômage, les contrats à court terme seront autorisés uniquement lorsque le taux de cessation de contrat court est plus élevé que celui de leur secteur d’activité.
Cet accord sur l’assurance chômage doit être finalisé d’ici le 17 novembre. Cependant, certaines mesures ne font pas l’unanimité. Les organisations patronales, la CFDT et la CFTC, acceptent les textes. Tandis que la CGT et la CFE-CGC refusent de signer l’accord. Ces derniers estiment qu’il manque d’équilibre.
Notons que la prochaine étape serait de présenter le protocole à la Première ministre Élisabeth Borne. Donc, l’application de ce nouvel accord sur l’assurance chômage ne prendra effet qu’après la validation des textes.