Les autorités viennent de lancer une nouvelle alerte concernant cette arnaque au tueur à gages. Les victimes reçoivent un faux mail qui indique qu’elles sont la cible d’un tueur à gages.
De plus en plus d’arnaques voient le jour
Les arnaqueurs ne connaissent pas de moments de répit. Chaque jour, ils mettent en place de nouvelles méthodes pour arnaquer la population. Actuellement, on retrouve de nombreuses formes de subterfuge pour voler de l’argent ou les informations personnelles des victimes. Ces derniers mois, les plus répandus sont les arnaques aux cartes de fidélité aux comptes Netflix. Ou encore l’arnaque à la carte vitale. Sur le terrain, on peut également citer l’arnaque au pneu crevé ou au billet de 50 euros.
Ainsi, pour arriver à leurs fins, les techniques des escrocs deviennent de plus en plus sophistiquées. D’ailleurs, ils utilisent tous les moyens qu’ils disposent entre les mains. Justement, dernièrement, une nouvelle arnaque a vu le jour.
Tout savoir sur cette arnaque au tueur à gages
Détrompez-vous, il ne s’agit pas d’une technique pour subtiliser les coordonnées bancaires des utilisateurs. Cette fois, l’arnaque se repose sur l’intimidation. En effet, les arnaqueurs font croire aux victimes qu’ils sont les cibles d’un tueur à gages.
L’escroc lui-même prétend être le tueur à gages et porte le nom de Death Angel ou encore de Kill. Pour ce faire, les malfaiteurs envoient des e-mails à leurs victimes en affirmant que l’un de ses proches l’a engagé pour le tuer. Cependant, afin qu’il ne puisse pas exercer sa soi-disant mission, il demande une certaine somme d’argent en contrepartie.
Malheureusement, des milliers de personnes tombent dans le piège depuis le mois de mai.
Les escrocs exploitent les sentiments des victimes
Le destinataire du message prétend ensuite qu’il vous accorde une opportunité en vous proposant d’annuler le contrat. À condition de lui proposer un paiement équivalent.
Tout le courriel est formulé pour intimider la victime. L’initiateur de cette arnaque au tueur à gages fait croire qu’il est au courant de déplacements ainsi que de la routine hebdomadaire de la victime. L’escroc exige ensuite que le paiement soit effectué dans les 24 heures, sinon il passera à l’action.
Cependant, le site Cybermalveillance.gouv.fr avertit que ces menaces sont souvent sans fondement. Dans ce sens, il ne faut en aucun cas céder au chantage. Si malheureusement la personne tombe dans le piège, le site conseille de signaler l’arnaque aux plateformes SignalSpam et Pharos.
Par contre, il faut conserver les échanges avec l’escroc et les preuves de paiement. Ensuite, porter plainte auprès des autorités compétentes et de contacter la banque pour annuler la transaction si possible.