Cette arnaque à la carte bancaire a récemment fait une victime. D’ailleurs, les personnes âgées sont les cibles préférées des escrocs pour atteindre leur objectif. Leur méthode est d’ailleurs sophistiquée que la victime n’a rien vu venir. Malheureusement, il tombe dans le piège sans le savoir.
Les arnaques sont de plus en plus courantes ces dernières années. Les unes que les autres sont très sophistiquées. Une victime, un retraité s’est fait de ce fait piéger à cause de cette arnaque à la carte bancaire.
Le 31 juillet dernier, le nonagénaire reçoit un message de la BNP Paribas lui informant qu’un paiement de 785 euros serait en cours. Ainsi, pour interrompre la transaction, les escrocs lui ont recommandé de faire opposition auprès de sa banque. D’ailleurs, il devait appeler un numéro qu’ils ont indiqué. Dans ce sens pour ne pas se faire débiter, il a accepté.
Son interlocuteur s’est fait donc passer pour un conseiller bancaire. Par la suite, il a tout fait pour le persuader de lui donner sa carte bancaire à un coursier. Il a su trouver les mots justes pour le convaincre de leur révéler ses différents codes.
Une fois que le coursier, qui s’avère être son complice, sonne à sa porte, la nonagénaire a fait tout ce qu’ils ont demandé. Une fois en leur possession, ils ont pu utiliser sa carte bancaire à leur guise. En effet, les deux individus se sont rendus au centre commercial de Sartrouville dans les Yvelines quelque temps après.
Ils ont acheté des iPhone avec la carte de la victime. Leur premier achat était chez Carrefour. Puis, deux autres dans la boutique Bouygues Telecom. Au total, les escrocs ont dépensé 3 200 euros. Cependant, ils se font prendre au centre commercial. Les agents de sécurité ont conclu que leurs faits et gestes étaient suspects.
Le 31 juillet, lors d’un contrôle de la Brigade Anti-Criminalité (BAC), les deux hommes tentent de s’échapper. En fuyant dans des directions opposées, ils se débarrassent des sacs des iPhone. L’un d’eux blesse un agent de la BAC. Peu de temps après, ils sont appréhendés. Mais ils refusent de divulguer les codes de leurs téléphones. L’un d’entre eux casse même son téléphone, affirmant qu’il contenait des informations compromettantes.
En ce qui concerne leurs antécédents, l’un des individus avait un casier judiciaire vierge. Par contre, ses empreintes révèlent trois identités différentes et des condamnations antérieures pour vols aggravés et dégradations. L’autre individu compte dix mentions sur son casier judiciaire, notamment pour des délits tels que vol avec violence, recel, escroquerie et conduite sans permis. À la fin, ils sont condamnés respectivement à douze mois et quinze mois de prison, avec maintien en détention.