Les allocataires de la CAF retiennent tout leur souffle en raison d’une nouvelle consigne absolument à respecter. En effet, les règles se durcissent et les bénéficiaires doivent les respecter pour continuer à percevoir les allocations de la CAF. Ces dernières peuvent même être bloquées.
Revalorisation des aides de la CAF
Impossible de ne pas se retrouver dans des difficultés en ce temps de crise. De nombreux Français comptent donc sur des subventions extérieures pour s’en sortir. Justement, face à la forte inflation qui continue de sévir, le gouvernement a choisi de revaloriser les aides sociales. Les concernés sont les allocations familiales, l’AAH, le RSA et l’AEEH. La prime d’activité et la prime de déménagement n’y font pas exception.
Dans le but d’améliorer la vie des familles en situation de précarité, l’État a mis en place cette revalorisation depuis le 1er avril dernier. Mais cela ne reste pas sans conséquence. En fait, il y a eu également la révision des critères d’éligibilité pour certaines aides sociales.
À souligner que cette hausse était de 4,6 %. Les bénéficiaires du RSA, de la prime d’activité ainsi que des allocations familiales ont pu en profiter en premier. C’est le même son de cloche pour la prime à la naissance et le complément familial.
Les règles durcissent.
De nouvelles conditions vont voir le jour très prochainement. Il se murmure que le gouvernement veut adopter quelques règles supplémentaires pour toucher les allocations et les minimas sociaux. Le vendredi 8 mars, lors d’une interview sur BFMTV/RMC, Gabriel Attal envisage d’établir une condition de résidence minimale de neuf mois par an en France pour pouvoir bénéficier des allocations.
À l’heure actuelle, les conditions de résidence varient selon les allocations : six mois pour le minimum vieillesse ou les allocations familiales. Puis, huit mois pour les APL et neuf mois pour le RSA. Le ministre propose donc une harmonisation à neuf mois pour toutes les allocations.
Dans les semaines à venir, le ministère des Comptes publics présentera un plan de lutte contre la fraude. Il inclura une mesure prévoyant l’interdiction, à partir du 1er juillet 2023, du versement des allocations (à l’exception des retraites) sur des comptes bancaires non européens.
Des pénalités pour ceux qui ne respectent pas les nouvelles conditions
Dans un autre contexte, le gouvernement a décidé de surveiller régulièrement les ressources des bénéficiaires des allocations de la CAF. Il va également y avoir une simplification des démarches administratives. L’objectif est de diminuer les risques d’erreurs dans les paiements et d’accélérer le traitement des demandes.
À partir du 8 mai, une étape cruciale pour maintenir le versement de ces allocations entre en vigueur. Il est donc essentiel d’accomplir cette démarche pour éviter toute interruption temporaire des paiements.
Ce suivi régulier des ressources des allocations, permet de vérifier automatiquement les revenus des bénéficiaires. La CAF utilise les informations récoltées auprès des employeurs, des administrations fiscales et sociales, ainsi que les banques. Grâce à cela, elle peut ajuster le montant des allocations en fonction des changements dans la situation financière des bénéficiaires.