Bonne nouvelle pour les allocataires de la CAF. L’Allocation aux adultes handicapés (AAH) est revalorisée pour suivre la hausse des prix. Voici les détails.
Une aide destinée aux personnes en situation de handicap
Depuis 2022, la France a connu une inflation plus importante depuis ces dernières années. D’ailleurs, cette situation a incité l’État à faire quelques actions pour soutenir le pouvoir d’achat de certaines personnes. En effet, en fonction de la hausse des prix, la CAF se doit également de revoir le montant de ses aides.
D’ailleurs, les bénéficiaires de l’AAH seront ravis de cette nouvelle. Pour mémoire, cette prestation est un coup de pouce destiné aux Français présentant un handicap. D’ailleurs, c’est normal de leur octroyer un revenu minimum puisqu’ils ont du mal à travailler et éprouvent des difficultés à trouver un emploi.
Les conditions requises pour prétendre à l’AAH
Par ailleurs, comme toutes les aides de la CAF, l’AAH est soumis à quelques conditions. Pour en bénéficier, il faut être de nationalité française ou résider en France de manière stable et régulière. Un délai de trois mois minimum.
À noter que cette aide est précisément destinée à ceux qui ont un taux d’incapacité permanente d’au moins de 80 % ou compris entre 50 et 79 % qui a du mal à accéder à un emploi.
Pour ce qui est du montant, il était de 956,65 euros maximum pour une personne seule. Il dépend de la situation de chaque bénéficiaire.
Allocation aux adultes handicapés (AAH) revalorisée
Le montant de l’AAH est réévalué chaque année. En 2022, elle était de 902,70 euros, le montant maximal pour une personne seule. Pour 2023, cette aide a encore fait l’objet d’une augmentation. Dans ce sens, sa valeur maximale s’élève cette fois à 971,37 euros. On observe une hausse de 5,6 %.
Mais cette augmentation ne suffit pas pour faire taire les critiques. En effet, elle serait encore inférieure par rapport à la hausse de l’inflation annoncée sur une année. Certaines personnes ont pointé du doigt les critères d’attribution trop stricts et donc restrictifs.
L’exclusion des personnes avec un taux d’incapacité permanente inférieur à 50 % fait beaucoup parler. Apparemment, elles rencontrent également des difficultés pour travailler ou subvenir à leurs besoins.
Les associations estiment également que le montant de l’AAH reste encore insuffisant pour couvrir les dépenses liées au handicap. Ces dernières pensent qu’il faut également revoir le processus d’évaluation d’incapacité permanente. Apparemment, il est long, complexe et peu transparent.