Le meurtre brutal de la professeur poignardée en plein cours à Saint-Jean-de-Luz à secoué la France le 22 février 2023. Lors des obsèques de sa femme, son mari a rendu un hommage poignant en dansant. Dans une interview, le mari brisé par le chagrin s’est confié sur son deuil et son combat pour obtenir justice.
Le 22 février 2023, la France a été ébranlée par le meurtre brutal d’Agnès Lassalle. Une professeure d’espagnol de 53 ans au collège-lycée Saint-Thomas d’Aquin de Saint-Jean-de-Luz. Poignardée à mort par l’un de ses élèves en plein cours. Cette tragédie a bouleversé sa famille, ses collègues et ses amis.
Lors de ses obsèques à l’église de Biarritz, son mari Stéphane Voirin a rendu un hommage déchirant à son épouse décédée en dansant sur le titre Love de Nat King Cole. La danse a été un élément important de la vie de Stéphane et Agnès, depuis le jour où ils se sont rencontrés treize ans auparavant lors d’une soirée de danse.
Pour Stéphane, danser était sa façon de dire au revoir à sa femme, de marquer le coup d’une vie interrompue trop tôt. « C’est ma manière de dire ‘au revoir’ à Agnès », a-t-il confié. Cela lors d’une interview avec Audrey Crespo-Mara diffusée le 30 avril 2023 sur Sept à huit. Stéphane a également expliqué que la danse était un moyen pour lui de rendre hommage à sa femme. Tout en reflétant la façon dont ils ont vécu leur vie ensemble.
La danse était leur passion commune et leur amour mutuel. « On s’est connu par une danse, donc il fallait finir par une danse », a-t-il déclaré, les larmes aux yeux.
Stéphane Voirin, le mari de la professeure d’espagnol Agnès Lassalle, tuée en février 2023 par un élève en plein cours. Il a rendu hommage à son épouse en dansant lors de ses obsèques.
Dans une interview accordée à Sept à huit le 30 avril 2023, il a expliqué que la danse avait une place particulière dans leur vie. Puisque c’est ainsi qu’ils s’étaient rencontrés. Il a également révélé que la chanson « Love » de Nat King Cole, sur laquelle il avait dansé lors des funérailles, était leur chanson préférée. « Je voulais lui dire ‘je t’aime’, je voulais lui dire ‘au revoir’. Je voulais danser avec elle », a-t-il confié, les larmes aux yeux.
Quant à l’élève qui l’aurait poignardée, il a été mis en examen pour « assassinat » et placé en détention provisoire dès le lendemain des faits. L’adolescent souffrait d’une forme d’anxiété réactionnelle et de dépression, mais qu’il ne présentait pas de maladie mentale de type schizophrénie ou décompensation psychiatrique aiguë.
L’élève reste présumé innocent dans l’attente de la décision de justice. La mort tragique d’Agnès Lassalle a profondément ému la France.