Le gouvernement envisage pour bientôt une revalorisation des petites pensions. Cette initiative gouvernementale présente de grands changements dans le domaine des pensions de retraite. Pour rendre cette revalorisation possible, le gouvernement a fait appel à l’Agirc-Arrco, qui administre les retraites complémentaires. Pour en savoir davantage sur cette augmentation de revenus, suivez les paragraphes suivants.
Dans le cadre d’une discussion entre les partenaires sociaux, le patronat et les syndicats, ils établiront des études dans la recherche de possibilité de cette revalorisation. Les négociations ont été faites le 28 Novembre 2023.
Suite à la réforme de retraites appliquée en 2022, cette dernière prévoit un allongement croissant de la durée de cotisation. Cet allongement permettra de bénéficier d’une retraite à taux plein. Par cela, le redressement des comptes de l’Agirc-Arrco est rendu possible après qu’ils soient déficitaires depuis bien longtemps.
Avec ce redressement, le gouvernement a demandé à l’Agirc-Arrco de faire part de cette situation aux retraités les plus modestes. Rappelons que les personnes concernées par les petites pensions sont celles qui ont eu des périodes de chômage non indemnisé ou des travaux à temps partiel.
Comme il a été dit plus haut, des organismes mettent plusieurs pistes à l’étude dans le but d’augmenter le montant des pensions inférieures à 85 % du SMIC. Ce montant étant de 1 200 euros. L’Agirc-Arrco étant un régime de retraite par points, une des possibilités de revalorisation est l’attribution de points gratuits aux assurés.
Avec cette revalorisation envisagée, il se pourrait que le minimum contributif se verra abandonner. Pour rappel, deux parties versées constituent le minimum contributif. L’une par le régime de base et l’autre par l’Agirc-Arrco. La partie versée par l’Agirc-Arrco pourrait augmenter jusqu’à 100 euros.
Selon la CPME, le montant estimé par an de cette mesure serait donc compris entre 350 et 420 millions d’euros.
Suite aux estimations de la CGT, les concernés comptent environ 1,2 million de retraités ayant eu des carrières incomplètes ou de faibles salaires. Les partenaires sociaux mettent aussi à l’étude des situations particulières. Les concernés sont les personnes ayant réalisé des stages non indemnisés, des années d’étude ou du temps partiel.
Si le début des discussions entre syndicats et patronat était le 28 novembre 2023, celles-ci peuvent continuer jusqu’au 30 juin 2024. Au-delà de cette date, si les parties à cette réforme ne trouvent pas de compromis, ce sera au gouvernement de fixer la somme qu’il souhaite demander à l’Agirc-Arrco. Cette somme pour financer l’augmentation des revenus de retraites les plus modeste. Dans le cas où les délais sont bien respectés, la revalorisation pourrait être lancer au début de l’année 2025.