Un village près de Fougères (Ille-et-Vilaine) a été le théâtre d’un drame. Une femme et son nouveau-né ont péri après un accouchement à domicile. Cette malheureuse et tragique histoire s’est déroulée le vendredi 17 novembre dernier.
Triste drame : Une femme et son bébé meurent après un accouchement à domicile
Cette histoire dramatique s’est passée dans Le Loroux près de Fougères (Ille-et-Vilaine). La dame enceinte est décédée vendredi 17 novembre après avoir accouché de son enfant à domicile. Ils ont tous les deux perdu la vie.
La maman de 37 ans était enceinte de son premier enfant. Pour son accouchement, elle a choisi de rester chez elle. D’ailleurs, une accoucheuse libérale l’a pris en charge depuis ses premières semaines de grossesse jusqu’à son accouchement.
La mère victime d’arrêt cardiaque
La femme enceinte avait commencé à avoir ses premières contractions le matin du 17 novembre. Compte tenu de la situation, la famille a appelé l’aide-soignante. Cette dernière ne s’est rendue chez sa patiente que vers 12 h 30. En fin d’après-midi, la mère de famille a fait un malaise. Ce qui a conduit à un arrêt cardiaque.
À cause de cet évènement inattendu, l’aide-soignante a appelé les pompiers pour la transférer à la maternité. Ces derniers se sont rendus sur le site d’intervention à 17 h 58. Puis, ils l’ont transporté aux urgences de l’hôpital de Fougères. Ils étaient accompagnés de la Structure mobile d’urgence et de réanimation.
Une intervention d’urgence nécessaire
Arrivée à l’hôpital, la mère de famille de 37 ans a subi d’urgence une césarienne. Les médecins ont jugé que ce procédé va permettre de sauver le nouveau-né. Malheureusement, l’enfant a déjà perdu la vie quelques minutes auparavant.
Par ailleurs, pour sauver la mère, les médecins devaient agir vite. Au final, ils ont décidé de la transférer au CHU de Pontchaillou à Rennes. Malencontreusement, elle est décédée dans le véhicule des secours, sur le parking de l’hôpital de Fougères.
Le parquet de Rennes a ouvert une enquête pour déterminer les causes de la mort, suite à cette tragédie. L’affaire est donc entre les mains de la gendarmerie de Fougères. Le parquet de Rennes a ensuite ordonné de faire une double autopsie. Selon David Chambon « Ces décès ne sont pas habituels ». Face à cette tragédie qui a couté la vie de deux personnes, les responsables ont pris la décision d’instaurer une cellule d’accompagnement psychologique à l’hôpital.