Le mois de mai dernier, la fédération professionnelle des assureurs font face à la rencontre d’un évènement inhabituel avec l’assurance-vie. Évidemment, selon les statistiques apparues, le retrait des épargnants est supérieur à leur dépôt. Comment un tel évènement a pu se produire alors que toutes les stratégies étaient en place ?
À la rencontre d’un évènement inhabituel avec l’assurance-vie au mois de mai
L’impact des nombreux jours fériés au cours du mois de mai était considérable, selon le directeur de la fédération professionnelle des assureurs. En effet, les montants versés en cotisation sont inférieurs aux montants retirés. Par rapport à l’année dernière, le bilan reste positif. Toutefois, des questions se posent en ce qui concerne l’évènement inhabituel qui s’est produit.
Par rapport à tous les autres packs, l’assurance-vie est la principale concernée par l’anomalie. En effet, les retraits sont considérables par rapport à la somme des cotisations. Un évènement qui ne s’est jamais produit depuis des années de cela. D’après les aveux du directeur du Cercle de l’épargne, « l’assurance-vie devient victime de l’engouement des ménages pour l’épargne de précaution ».
Afin que cela ne se reproduise plus à l’avenir, il faudrait réétudier quelques profils et quelques paramètres.
L’assurance-vie concurrencée par le Livret A
Si on se projette sur un bilan annuel, les revenus obtenus par l’assurance-vie sont minimes. Actuellement, l’encours total ne revient qu’à 1 883 milliards d’euros. Ce montant ne représente que les 1/3 de l’épargne des Français. Au mois de mai, comme au mois d’octobre de l’année dernière, les chiffres sont presque négatifs.
Alors que si on se focalise sur les cotisations recueillies avec le Livret A, les chiffres sont remarquables. En l’espace de quelques mois, les comptes du Livret A atteignent les 24,5 milliards d’euros. Par rapport à l’assurance-vie, c’est neuf fois meilleur. De plus, sur le profil de rendement, les taux sont plus intéressants avec le Livret A. On arrive jusqu’à 3 % net d’impôt (si ce n’est qu’à 2 % pour l’assurance-vie).
Quoique, la décision revient à chacun et on ne peut pas forcer quelqu’un sur un choix.