Cash+ : Tout ce que vous devez savoir sur la future monnaie numérique européenne qui remplacera l’euro. Découvrez en cinq informations clés les détails sur ce nouveau moyen de paiement à venir dans cinq ans.
Dans le contexte de Cash+, une préoccupation majeure concerne le degré de contrôle que les gouvernements exerceront sur les citoyens à travers cette monnaie et les transactions.
En passant entièrement par des systèmes informatiques, l’euro numérique sera facilement traçable et surveillé. La présidente de la BCE, Christine Lagarde, a exprimé ouvertement son souhait. Elle veut avoir un « certain degré de contrôle des paiements » grâce à Cash+.
Cependant, pour apaiser les inquiétudes, elle a souligné que le projet prévoit de mettre en place un mécanisme sans contrôle. Surtout pour de petites transactions, autour de 300 ou 400 euros.
L’euro est une monnaie mondiale de confiance, mais il doit s’adapter à l’ère numérique. L’euro numérique Cash+ vise à ajouter confiance et stabilité, contrairement à de nombreuses cryptomonnaies instables.
La Commission européenne souligne l’importance de refléter cette évolution. La Banque centrale européenne explore différentes approches, y compris la technologie de la blockchain. Elle veut fournir un euro numérique via le système informatique Eurosystème.
Aucune décision n’a encore été prise à ce stade. L’euro numérique capitalise sur la stabilité et la confiance, en différence des émetteurs privés qui peuvent exploiter les données personnelles à des fins commerciales.
Selon les déclarations de Christine Lagarde en avril dernier, plus de détails sur le projet Cash+ devraient être révélés d’ici octobre. Bien que le sujet ne soit pas explicité clairement, il est possible que l’euro numérique cherche à supprimer rapidement l’utilisation des espèces physiques (pièces et billets) en les remplaçant.
Si tel est le cas, la question du contrôle deviendrait cruciale. Car l’utilisation d’espèces permet d’assurer des échanges anonymes et la préservation des libertés individuelles.
Pour que Cash+ élimine complètement les espèces physiques en circulation. Il faudrait que le système de la BCE puisse fonctionner hors ligne. Sur le site de la BCE, il est mentionné que l’euro numérique serait simplement un autre moyen de paiement en euros, la monnaie unique de la zone euro.
Cash+ deviendra l’euro numérique, une monnaie qui entrera dans la catégorie des MNBC (monnaies numériques de banque centrale). Face à la concurrence des cryptomonnaies, notamment après le projet Libra de Facebook (rebaptisé Diem puis abandonné), les MNBC doivent rivaliser.
L’euro numérique, combinant stabilité d’un stablecoin, fonction d’échange d’Ethereum et système sécurisé de Bitcoin. Il doit éviter d’être considéré comme une réserve de valeur plutôt qu’un moyen de paiement.
Ainsi, la BCE envisage d’imposer un plafond de détention pour encourager les transactions plutôt que l’épargne. Un montant maximal sera fixé initialement pour inciter les utilisateurs à réaliser des transactions.
Le concept d’euro numérique peut sembler difficile à comprendre. Car les échanges sont déjà largement dématérialisés. Cependant, l’euro actuel est toujours émis et contrôlé à travers des billets physiques.
Avec l’euro numérique, tout cela changera, car l’argent sera exclusivement stocké dans des systèmes informatiques. En termes d’accessibilité, il sera nécessaire de posséder un compte bancaire en ligne ou un portefeuille virtuel compatible. Car l’argent ne sera plus tangible et son accès sera limité aux dispositifs informatiques. De nombreux détails restent à préciser concernant cette transition vers l’euro numérique.